Le Sénat approuve un projet de loi établissant l’égalité de rémunération entre hommes et femmes

São Paulo – Le Sénat fédéral a approuvé aujourd’hui (2) le projet de loi (PL 1085/23) qui rend obligatoires les critères d’égalité des salaires et de rémunération pour les femmes et les hommes. La mesure s’applique à des œuvres de valeur égale ou dans la même fonction. Le texte approuvé détermine que le gouvernement fédéral doit réglementer la future loi au moyen d’un décret. Le projet de loi est ensuite sanctionné par le président Luiz Inacio Lula da Silva (PT).

La proposition, rédigée par la présidence, a été traitée en urgence et a été approuvée hier par trois commissions permanentes du Sénat, après un large accord politique. La sénatrice Zenaide Maia (PSD-RN) était la rapporteure de la Commission des droits de l’homme (CDH), tandis que la sénatrice Teresa Leitão (PT-PE) était la rapporteure des commissions des affaires sociales (CAS) et des affaires économiques (CAE).

« Je demande le vote de tous les sénateurs, d’abord, et de tous les sénateurs. Des hommes qui partagent avec nous ce combat pour l’égalité entre les hommes et les femmes dans tous les secteurs de la société et du marché du travail. Surtout là où nous entrons, tout comme nous entrons en politique, car la place d’une femme est là où elle veut être », a déclaré Teresa en séance plénière.

des lignes directrices

Le projet pour l’égalité de rémunération entre hommes et femmes établit qu’en cas de discrimination fondée sur le sexe, la race, l’ethnie, l’origine ou l’âge, le paiement des différences salariales dues n’exclut pas le droit de ceux qui ont subi une discrimination de demander réparation pour préjudice moral . Cela tient compte des particularités du cas spécifique.

En outre, le texte modifie l’amende prévue à l’article 510 de la CLT, établissant qu’elle correspondra à dix fois la valeur du nouveau salaire dû par l’employeur au salarié discriminé. Ensuite, elle sera doublée en cas de récidive, sans préjudice des autres mesures légales. Actuellement, l’amende est égale à un salaire minimum régional, doublé en cas de récidive.

rapport de transparence

Une autre mesure incluse dans le projet est l’obligation pour les entreprises privées (personnes morales de droit privé) de 100 salariés ou plus de publier des rapports semestriels sur la transparence des salaires. Le rapport doit respecter la loi générale sur la protection des données personnelles (loi 13.709/2018). De plus, le pouvoir exécutif doit instituer un protocole d’inspection contre la discrimination salariale.

Ces rapports doivent contenir des données et des informations anonymes permettant une comparaison objective entre les salaires, les critères de rémunération et la proportion de femmes et d’hommes occupant des postes de direction, de direction et de direction, ainsi que des statistiques sur les éventuelles inégalités liées à la race, l’ethnie, la nationalité et l’âge. .

Avec des informations de Agence du Sénat