Briser le cycle en important et en exportant marchandises ce n’est pas le seul souci.
« Le cycle de l’azote est aussi important que le cycle du carbone car il a un potentiel polluant aussi important que le carbone, en plus de sa capacité à produire de l’azote réactif », précise Vanessa.
L’azote réactif se forme lorsque les liaisons moléculaires de l’azote atmosphérique (N2) sont rompues, ce qui lui permet de réagir avec d’autres molécules comme l’hydrogène (H). L’une des formes connues d’azote réactif est l’ammoniac (NH3), qui peut devenir toxique à fortes concentrations et contribuer à l’acidification des sols.
« Mon directeur, le professeur Augusto Gameiro, a effectué son postdoctorat en Europe, où l’azote est un problème depuis longtemps et où il existe de nombreuses études sur ses impacts environnementaux. Au cours de ses recherches, il a étudié les cycles de l’azote, du phosphore et du potassium dans le système de production animale au Brésil et l’un des résultats qu’il a trouvés est que l’exportation pourrait être un problème. Nous avons confirmé cette hypothèse dans mon étude », explique le chercheur. Selon un rapport de la Convention sur l’air de la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (Unece), il existe des risques causés par le dépôt d’azote dans plus de 50 % des écosystèmes européens.
