Le STF modifie la règle sur les demandes de révision pour accélérer les jugements

São Paulo – La Cour suprême fédérale (STF) a approuvé une modification de son règlement intérieur afin d’établir que les demandes d’examen doivent être retournées dans les 90 jours à compter de la date de publication du procès-verbal. Après cette période, les dossiers seront automatiquement publiés pour une analyse plus approfondie par les autres juges.

La nouvelle règle devrait débloquer 484 procès paralysés, qui ne devaient pas reprendre, selon un rapport de Carolina Brígido dans le UOL. La règle précédente donnait 30 jours pour le retour des demandes de visa, mais il n’y avait aucune conséquence en cas de non-respect.

L’amendement est prévu dans l’amendement régimentaire 58/2022, approuvé à l’unanimité lors de la session administrative tenue en format électronique, du 7 au 14 décembre. Le texte devrait être publié au Journal électronique de la justice début janvier.

En ce qui concerne le renvoi des affaires avec une demande de révision déjà faite à la date de publication de l’amendement, les juges disposeront de 90 jours ouvrables avant la mise en liberté d’office.

Référendum en cas d’urgence

La norme prévoit également qu’en cas d’urgence, le rapporteur doit immédiatement soumettre au référendum de l’Assemblée plénière ou de la Classe, selon la compétence, les mesures conservatoires nécessaires pour éviter des dommages graves ou garantir l’effectivité d’une décision antérieure. Le référendum devrait de préférence se tenir dans un environnement virtuel. Mais, si la mesure urgente aboutit à l’arrestation, le délibéré aura nécessairement lieu en personne.

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Si elle est maintenue, la mesure doit être réévaluée par le rapporteur ou par la collégiale compétente tous les 90 jours, selon les termes du Code de procédure pénale (CPP). Il appartiendra au Secrétariat judiciaire de surveiller les délais.

Délai de répercussion générale

Une autre modification est celle qui prévoit, dans les procès soumis au régime général de répercussion, un délai commun de six jours ouvrables pour que chaque ministre se prononce sur la question, après réception de la manifestation du rapporteur. La modification normative favorise l’égalisation procédurale des jugements rendus dans l’arène décisionnelle de la plénière virtuelle.