Le total des dénonciations pour actes de terrorisme à Brasilia atteint 653

São Paulo – Entre le 31 janvier et le 2 février – mardi et jeudi – le bureau du procureur général (PGR) a dénoncé plus de 152 personnes pour implication dans des actes terroristes qui ont entraîné des actes de terrorisme et de déprédation contre le siège des trois pouvoirs, à Brasilia, le 8 janvier. Selon l’agence, il y a déjà 653 suspects de participation à des actes putschistes dénoncés à la Justice.

La vague de plaintes de cette semaine concerne des personnes détenues dans le camp bolsonariste devant le quartier général de l’armée, à Brasilia. Le PGR informe que tous ont été emmenés dans des unités du système pénitentiaire du District fédéral, après l’audience de garde à vue et le décret d’arrestation préventive.

Ils sont accusés des délits d’association de malfaiteurs (un à trois ans de prison) et d’incitation à l’animosité entre les forces armées contre les pouvoirs constitutionnels (trois à six mois). Le PGR demande que les crimes soient considérés séparément. De cette façon, les éventuelles pénalités seront ajoutées.

organisation criminelle

Les dénonciations – signées par le sous-procureur général de la République Carlos Frederico Santos – racontent la séquence des événements jusqu’à la formation du camp au quartier général de l’armée (QG), dans la capitale fédérale.

Selon les pièces, le lieu avait « une structure claire pour garantir la continuité, la stabilité et la permanence » des manifestants qui demandaient « l’intervention fédérale » et la prise du pouvoir, au mépris du résultat des élections de l’an dernier.

Outre la condamnation pour les crimes mentionnés, le procureur général adjoint demande que les personnes impliquées soient également condamnées à verser une indemnité minimale, comme le prévoit le code de procédure pénale, « au moins en raison des dommages moraux collectifs constatés par la commission des crimes imputés ».

Célérité

Le volume attendu de poursuites devrait résulter des centaines de plaintes déposées contre les personnes impliquées dans des actes de terrorisme à Brasilia. Pour cette raison, le procureur général adjoint, qui coordonne également le Groupe stratégique de lutte contre les actes antidémocratiques, a demandé l’ouverture d’une consultation nationale afin que les procureurs fédéraux situés dans tout le Brésil puissent contribuer aux travaux. Les personnes intéressées agiront en appui du Groupe dans l’instruction procédurale des affaires.

Avec Agence Brésil C’est g1