São Paulo – La juge Mônica Guimarães, du 2e Tribunal fédéral de Santarém, a ordonné la libération de l’agriculteur bolsonariste qui a menacé de mort le président Luiz Inácio Lula da Silva. Arilson Strapasson a été arrêté jeudi dernier à Santarém, Pará, après avoir déclaré qu’il tirerait dans le ventre du président de la République. La décision a été prise lors d’une audience sur la garde à vue hier en fin d’après-midi.
Strapasson répondra du crime de menace en liberté et n’aura pas à payer de caution, qui a été fixée à 100 SMIC pour sa libération. Mais il est empêché d’approcher du quartier d’Alter do Chão pendant dix jours.
Lula est arrivé à Santarém hier après-midi et devrait visiter Alter do Chão ce week-end. Lundi, il réalisera son agenda à Santarém, avant de se rendre à Belém, où il participera au sommet de l’Amazonie.
Selon la juge fédérale Mônica Guimarães, il n’y a eu aucune irrégularité dans l’arrestation du propriétaire terrien, qui a menacé de tirer dans le ventre du président Lula.
Selon la police fédérale, Strapasson a proféré la menace le mercredi 2, alors qu’il se trouvait chez un distributeur de boissons de la ville de Santarém. Une note distribuée par le PF informait que « l’homme aurait dit qu’il tirerait dans le ventre du président et aurait demandé aux personnes présentes si elles savaient où il logerait lorsqu’il se rendrait à la municipalité ».