La République bolivarienne du Venezuela a exhorté ce jeudi la Communauté des Caraïbes (Caricom) à faciliter le dialogue avec la Guyane, afin de résoudre la controverse sur la Guyane Essequiba.
« Le président de la Guyane, Irfaan Ali, refuse de dialoguer et place le commandement sud des États-Unis avant son attaque contre le Venezuela. La position de la Communauté des Caraïbes doit être de promouvoir et de faciliter le dialogue direct entre les parties, pour ramener la Guyane sur le chemin. du respect du droit international public, en promouvant une voie pacifique et diplomatique pour résoudre la controverse territoriale », indique un communiqué publié sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères.
Les déclarations du Gouvernement national interviennent après avoir pris connaissance de la position de l’organisation régionale, qui faisait référence au référendum proposé par le Venezuela en décembre.
Selon la Caricom, le référendum « manque de validité ».
À cet égard, le Venezuela a déclaré qu’il « a pris note de la position adoptée par la Communauté des Caraïbes, en ce qui concerne la revendication des droits légitimes du Venezuela sur le territoire de Guayana Esequiba, ainsi qu’en ce qui concerne l’initiative de la Commission nationale ». L’Assemblée nationale procède à une consultation populaire sur cette question, dans le cadre de ses compétences constitutionnelles.
Ci-dessous le texte intégral :
La République bolivarienne du Venezuela informe qu’elle a pris note de la position adoptée par la Communauté des Caraïbes (Caricom), en ce qui concerne la revendication des droits légitimes du Venezuela sur le territoire de Guayana Esequiba, ainsi qu’en ce qui concerne l’initiative de l’Assemblée nationale de procéder à une consultation populaire sur cette question, dans le cadre de ses compétences constitutionnelles.
Le Venezuela soutient que ses droits historiques sur Guayana Esequiba sont pleinement documentés. C’est pour cette raison qu’au moment de la déclaration d’indépendance de la Guyane, le Venezuela a clairement indiqué que sa reconnaissance de la nouvelle nation se limitait au territoire situé sur la rive droite du fleuve Essequibo, avec lequel il a été clairement établi depuis lors que le Venezuela réservé les droits de souveraineté territoriale sur toute la zone située sur la rive gauche du fleuve Essequibo.
Cependant, bien que les limites territoriales du Guyana aient depuis été bien établies, le gouvernement du Guyana a tenté de s’emparer d’un territoire sur lequel il n’a aucun titre, et il ne peut pas non plus montrer de sources juridiques qui soutiennent ses revendications, c’est pourquoi il a demandé à l’État de disposer unilatéralement. de ce territoire et en faire un usage abusif.
Cette pratique constitue une violation permanente du mandat contenu dans l’Accord de Genève, auquel s’ajoute récemment la revendication de disposer de la mer territoriale adjacente à la zone revendiquée, bien qu’elle soit toujours en attente de délimitation, pratique qui, sans constitue sans aucun doute une violation du droit international.
Le différend territorial entre le Venezuela et la Guyane doit être résolu à l’amiable, d’une manière acceptable pour les deux parties.
La position historique du Venezuela depuis plusieurs décennies est que la Cour internationale de Justice ne parviendra jamais à une solution équitable, comme le prévoit l’Accord de Genève de 1966, ce qui en fait le seul instrument valable pour parvenir à une solution.
Le président de la Guyane, Irfaan Ali, refuse de dialoguer et place le Commandement Sud des États-Unis avant son attaque contre le Venezuela. La position de la Communauté des Caraïbes doit être de promouvoir et de faciliter le dialogue direct entre les parties, pour ramener la Guyane sur la voie du le respect du droit international public, en promouvant une voie pacifique et diplomatique pour résoudre la controverse territoriale.
De même, le Venezuela aspire à ce que la Caricom joue un rôle constructif face aux menaces du Guyana – en coalition avec le Commandement Sud des États-Unis – de promouvoir une agression militaire contre le Venezuela.
Le Venezuela a été, est et continuera d’être une nation de paix, comme il l’a démontré tout au long de son histoire.