São Paulo – Le vote pour le prix CUT Liberté et Démocratie, Toujours se termine ce mardi (10), à 23h59. Le prix récompense des personnalités et des institutions qui se démarquent dans la défense de la démocratie. Un à TVTLe La télévision ouvrière, constitue un point culminant dans la lutte pour la démocratisation de la communication, la liberté de la presse et la lutte contre les Fake News. Ils rivalisent avec TVT les véhicules et , qui s’imposent également comme un contrepoint aux médias traditionnels. Pour voter, il suffit d’accéder au site Internet premio.cut.org.br.
Avec 13 ans d’histoire, le TVT Ses objectifs sont la défense de la démocratie, le renforcement de la citoyenneté et de la justice sociale. Elle cherche ainsi à contribuer à la construction de l’identité politique citoyenne de ses spectateurs. Ainsi, depuis le 23 août 2010, le TVT apporte, à travers des concessions publiques et à but non lucratif, des programmes et des couvertures avec un prisme d’idées liées au monde du travail et aux luttes populaires, différent des médias commerciaux.
Cette semaine, la chaîne TVT sur YouTube, elle a atteint le cap du million d’abonnés, une nouvelle reconnaissance de l’engagement de la chaîne en faveur des droits de l’homme et de la promotion des intérêts de la classe ouvrière.
Le prix
Créé en 2010 pour honorer des personnalités et des institutions qui se démarquent dans la défense de la démocratie, le Prix CUT vise à maintenir l’histoire vivante, en valorisant la trajectoire de ces personnalités et en servant de référence pour les générations futures. Dans cette édition, le thème du prix est « Liberté et démocratie, toujours ».
Il s’agit d’une référence au scénario de reconstruction actuel du pays, après la victoire du président Luiz Inácio Lula da Silva l’année dernière. En ce sens, le nouveau gouvernement s’efforce de surmonter les revers installés depuis le coup d’État contre l’ancienne présidente Dilma Rousseff (PT), en 2016. Ainsi, la CUT, avec ses entités affiliées et ses mouvements populaires, a été décisive pour faire échouer le projet de l’extrême droite et renforcer la lutte pour préserver l’État de droit démocratique au Brésil.
La quatrième édition du prix aura lieu lors du XIVe Congrès national de la CUT (Concut), du 19 au 22, à São Paulo. La cérémonie de remise est prévue le 21.
Découvrez tous les nominés dans les autres catégories :
Catégorie 1 – Personnalité éminente dans la lutte pour la démocratie, la citoyenneté et les droits de l’homme
- Adriana Dias (): anthropologue, féministe, antifasciste et militante pour les droits des personnes handicapées et maladies rares. Elle est décédée en janvier
- Père Júlio Lancelotti : défenseur infatigable des droits de l’homme, en particulier de la population sans abri
- Kenarick Boujikian : ancienne juge de la Cour de justice de São Paulo, connue pour son militantisme en faveur des droits humains
Catégorie 2 – Personnalité éminente dans la lutte pour la démocratie et les droits des travailleurs
- Avelino Ganzer: travailleur rural, mis en avant comme leader syndical dans la région Nord, pendant les années de lutte contre la dictature. Il a contribué à la fondation du CUT et a été le premier vice-président du Conseil central
- Cida Gonçalves : ministre de la Femme du gouvernement Lula, militante infatigable pour les droits des femmes
- Leonardo Sakamoto : journaliste primé, spécialisé dans la défense des droits de l’homme, fondateur de l’ONG Repórter Brasil, qui enquête et rapporte les situations qui violent les droits du travail et les travaux assimilés à l’esclavage.
Catégorie 3 – Personnalité éminente dans la lutte pour la Démocratie et la Justice pour les Peuples Originaires, les Eaux et Forêts
- Mère Bernadete (): ialorixá, militante et leader quilombola, de la Coordination nationale de l’articulation quilombola et leader du Quilombo Pitanga à Simões Filho, a été assassinée le 17 août.
- Davi Kopenawa : chaman et important leader politique Yanomami, est président de l’Association Hutukara Yanomami, une entité autochtone d’entraide et d’ethnodéveloppement. Il est l’auteur du livre
- Txai Suruí : leader activiste indigène brésilien du groupe ethnique Suruí, est coordinateur du Mouvement de la jeunesse indigène et travaille au sein de l’organisation non gouvernementale de défense des droits indigènes Kanindé.
Catégorie 4 – Personnalité éminente dans la lutte pour la démocratisation de la communication, la liberté de la presse et la lutte contre les Fake News
- Leandro Demori : journaliste et écrivain spécialisé dans le journalisme d’investigation avec un accent sur les systèmes mafieux, il a été rédacteur en chef du site de 2017 à 2022
- Maria Bopp : actrice et scénariste, connue sur les réseaux sociaux pour ses critiques acerbes du gouvernement Bolsonaro, de l’opération Lava Jato et des mesures autoritaires et sexistes constantes dans la société brésilienne
- Sérgio Amadeu da Silveira : sociologue brésilien, diplômé en sciences sociales et docteur en sciences politiques de l’USP ; professeur à l’Université fédérale ABC (UFABC). Il est défenseur et promoteur du logiciel libre et de l’inclusion numérique au Brésil.
Catégorie 5 – Entité exceptionnelle dans la lutte pour la démocratie et la liberté au Brésil et dans le monde
- Marche mondiale des femmes (MMM) : mouvement féministe international, né en 2000, dans le but de mener une campagne mondiale contre la pauvreté et la violence à l’égard des femmes.
- Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) : mouvement d’activisme politique et social brésilien dont les origines, en 1984, sont dues à l’opposition au modèle de réforme agraire imposé par le régime militaire. Aujourd’hui encore, le MST cherche fondamentalement à redistribuer les terres improductives.
- Homeless Workers Movement (MTST) : mouvement social, politique et populaire fondé en 1997 qui lutte pour le droit au logement, la réforme urbaine et la réduction des inégalités sociales.