Le 27 juillet, l’EPS Sura, Sanitas et Compensar ont envoyé une lettre au ministre de la Santé, Guillermo Alfonso Jaramillo, où ils ont déclaré qu’en raison de la situation financière difficile du secteur de la santé, ils prévoient de sérieuses difficultés pour poursuivre leurs opérations après le mois de septembre de cette année.
Aujourd’hui, le 22 août, c’est le délai de 15 jours ouvrables pour recevoir une réponse du ministre, c’est pourquoi l’EPS a fait appel au responsable afin qu’ils puissent se rencontrer le plus rapidement possible et trouver une solution au problème. Le document a été signé par le président de Sanitas, Juan Pablo Rueda, le directeur général d’EPS Sura, Pablo Otero, et le directeur de la santé de Compensar, Andrés Barragán.
Acémi, Le syndicat qui regroupe 11 EPS du régime contributif a expliqué dans un communiqué que, bien qu’il ait eu connaissance de la lettre, ce texte ne représente pas une position syndicale. Cependant, ils ont fait remarquer que Le document reflète effectivement la crise que traverse l’EPS en raison de facteurs structurels de financement et d’autres de nature conjoncturelle.
Bien que ces problèmes s’accumulent depuis plusieurs années, avec d’autres gouvernements et en raison de différentes situations, il est aujourd’hui urgent d’établir un dialogue permanent entre le gouvernement actuel et ces entités, car il en va de la santé des Colombiens.
Face à cette situation, Le ministre Guillermo Alfonso Jaramillo a pris la parole et a précisé que les EPS ont l’obligation de fournir le service de santé, donc ils ne peuvent pas parler de crises là où il n’y en a pas.
Le gestionnaire de portefeuille a précisé : « Je pense que nous devons nous asseoir et observer, car quand il y a des bénéfices, tout le monde est content, mais quand tout à coup l’entreprise ne fonctionne pas pour eux, les critiques commencent. »
Le ministre de la Santé a également déclaré que ce gouvernement respecte tout ce qui est budgétisé et cela implique les ressources dont il dispose pour fournir des soins aux usagers, donc Il a rejeté les affirmations des entités sanitaires.
Jaramillo a conclu qu’aucun citoyen colombien ne devrait perdre l’accès aux soins médicaux, car cela relève de la responsabilité des entités. De même, il a souligné la source de financement qui permet à ces entreprises de maintenir leur activité.
« Aujourd’hui, on ne peut dire à aucun Colombien qu’un service n’est pas fourni, que l’EPS n’a aucune obligation de payer, alors que cet argent est le même que celui de chaque Colombien. Écoutez-moi bien, chacun des Colombiens a déposé des impôts et des paiements que ceux d’entre nous qui sont dans le régime contributif effectuent pour que nous puissions avoir la santé », a précisé le ministre.
L’appel lancé par le syndicat (Acemi) au gouvernement national est de poursuivre le dialogue, « les EPS ont une vocation de permanence, nous avons été des acteurs essentiels de la construction pendant ces 30 années. Nous reconnaissons que le système, qui n’est pas parfait, offre des possibilités d’amélioration et de renforcement. »
Le ministre est attentif à rencontrer l’EPS pour régler la situation et démontrer, selon le portefeuille de la santé, qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter dans le système.