Les célébrants de San Juan et San Pedro demandent plus de soutien dans le projet de loi

Les vrais « cultistes », qui transmettent leur savoir de génération en génération, ne participent actuellement pas activement aux projets éducatifs des organisations publiques et privées du pays, qui utilisent le concept de cultures populaires. Cela a fait l’objet d’un débat entre les différents groupes consultés sur le projet de loi de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Parmi les groupes de la Parranda de San Pedro de Guarenas et Guatire et parmi les célébrants de San Juan Bautista dans toutes les régions du pays, il est de premier ordre de revendiquer le rôle des authentiques enseignants de la tradition, au-delà de l’éducation informelle qui est offert dans leurs propres communautés.

La Fédération des confréries de San Juan Bautista dans l’État d’Aragua, par exemple, demande à savoir qui sera responsable de l’application de la loi, une fois celle-ci approuvée, et propose d’inclure des praticiens reconnus dans leurs manifestations pour se conformer à cette type de tâches de formation. De la même manière, les célébrants de l’État de La Guaira le réaffirment, qui demandent à être pris en compte dans l’application du programme national bolivarien dans les différentes écoles régionales, pour éviter de dénaturer leurs manifestations patrimoniales, indique un communiqué du ministère de la Culture.

L’assistance sociale a été un autre aspect récurrent de la consultation, parmi ceux qui demandent également des liens plus étroits avec les autorités locales, comme l’ont déclaré les célébrants de la Parranda de San Pedro de Guarenas et de Guatire. Ils expriment avoir accueilli à bras ouverts le projet de loi qui dirige la Commission permanente pour la culture et les loisirs présidée par le député Earle Herrera, mais ils insistent également pour exiger son respect, une fois qu’il sera approuvé et réglementé par l’exécutif national.

La vaste consultation a été lancée sur tout le territoire, concernant la tenue du Forum permanent sur la diversité culturelle dans sa treizième édition, en alliance avec la Sous-commission de la culture de l’Assemblée nationale, présidée par la députée Carmen Márquez. À cette fin, le président du Centre pour la diversité culturelle, le professeur Benito Irady, a participé à des réunions virtuelles successives sur la Loi, avec toutes les manifestations du pays inscrites sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, et avec celles qui sont actuellement Ils évaluent au siège de l’UNESCO à Paris pour envisager une future entrée dans l’inventaire international reconnu.