Les crimes de génocide font l’objet d’une conférence cette semaine – Jornal da USP

L’événement en ligne du Forum permanent de l’USP sur le génocide et les crimes contre l’humanité aura lieu mercredi

Une femme serbe pleure devant sa tombe au cimetière de Sarajevo, en 1992 – Photo : Reproduction/Mikhail Evstafiev

Les tribunaux internationaux : crimes contre l’humanité et génocide dans les guerres de dissolution de l’ex-Yougoslavie est le thème de la conférence qui ouvre l’agenda 2022 du Forum permanent sur le génocide et les crimes contre l’humanité, organisé par le Laboratoire d’études sur l’ethnicité, le racisme et les discriminations (Leer), de la Faculté de philosophie, lettres et sciences humaines (FFLCH ) de l’USP, et par le Centre d’études sur la protection internationale des minorités (Cepim), à la Faculté de droit (FD), également à l’USP. L’événement est gratuit et se tiendra ce mercredi 30, à 17h00, avec retransmission gratuite et en direct sur internet (les données d’accès seront transmises aux personnes inscrites la veille).

Professeur Maria Luiza Tucci Carneiro – Photo : Marcos Santos/USP images

La conférence sera donnée par le professeur invité Pedro Gryschek, Master en droit de l’USP avec une thèse sur le génocide en droit international et en droit brésilien, en mettant l’accent sur le procès des personnes accusées du génocide de Srebrenica au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

Créé en 2020, le Forum permanent sur le génocide et les crimes contre l’humanité « est l’une des actions éducatives et préventives de Leer », comme l’indique le professeur Maria Luiza Tucci Carneiro, coordinatrice de Leer. « Malgré ses structures académiques, l’Instance permanente vise à dépasser les murs de l’Université et à inviter des non-académiques à réfléchir sur les thèmes proposés », ajoute le professeur, soulignant que l’objectif est de toucher un public large et diversifié, spécialisé et non spécialisé. .

Toujours selon le professeur, le Forum a pour objectif « non seulement de se souvenir des événements passés, mais de reconnaître dans les pratiques haineuses des expériences passées la typicité des processus génocidaires, tels que l’intensification de l’intolérance, le discours de haine et les processus de déshumanisation, entre autres ». . Cette reconnaissance, poursuit Maria Luiza, permet « de combattre les attitudes répétées de négation du passé, du présent et de l’avenir et de réaffirmer l’importance renouvelée des mesures permanentes de reconnaissance et d’inclusion des identités des groupes sociaux marginalisés ».

Destructions causées par les bombardements à Dubrovnik, Croatie – Photo : Reproduction/Peter Denton

Toujours au premier semestre, le Forum fera la promotion de trois autres conférences : La mécanique du discours naziavec Marcos Guterman, historien et directeur d’opinion du journal L’État de São Pauloauteur de livres Des nazis parmi nous et thèse de doctorat Morale naziesupervisé par le professeur USP Anita Novinsky (27 avril); Subvertir le discours de haine – La reconquête dans l’imaginaire de la droite populiste européenne au XXIe siècle, avec Christiane Stallaert, professeur d’études ibéro-américaines et de communication interculturelle à l’Université d’Anvers, Belgique (25 mai) ; et Aspects juridiques de l’ethnocide, avec Tulio Novaes, docteur en droits de l’homme de l’USP, sous la direction du professeur Maria Luisa Tucci Carneiro, procureur de l’État du Pará et chercheur à Leer (29 juin). Toutes les conférences seront publiées dans la Collection Génocides et crimes contre l’humanité, créée par le Forum et dont la sortie est prévue cette année.

L’Instance permanente sur le génocide et les crimes contre l’humanité bénéficie du soutien du Centre pour l’étude de la violence (NEV) de l’USP, du B’nai B’rith-Brasil, de l’Union générale arménienne de bienfaisance et de l’Association du barreau brésilien (OAB), entre autres institutions. .

Affiche de conférence – Photo : Reproduction

La lecture Les tribunaux internationaux : crimes contre l’humanité et génocide dans les guerres de dissolution de l’ex-Yougoslavie aura lieu ce mercredi 30, à 17h00, avec retransmission en direct par Google (les données d’accès seront transmises aux abonnés la veille). Gratuit. Les candidatures doivent être faites sur ce lien.