Les députés approuvent le projet qui suspend les règles de calcul des coûts pour les plans de santé publique

São Paulo – Environ 12 millions de travailleurs d’entreprises publiques et fédérales, telles que Caixa Econômica et Petrobras, et leurs familles peuvent se retrouver sans plan de santé autogéré. Une résolution du gouvernement fédéral de 2018 a décrété la fin de plusieurs plans et modifié les règles de ceux qui restaient. Et de nombreux serveurs ont du mal à continuer à payer, comme le montre un rapport de Jô Myiagui do Votre journal, donne TVT. Pour garantir le droit à l’assistance, la Chambre des députés a approuvé un projet de loi qui suspend les effets de la résolution.

Créée par le Comité interministériel de gouvernement d’entreprise et de gestion des participations de l’Union (CGPAR), la résolution 23/2018 exige que le coût soit égal et que le fonctionnaire participe à la moitié des procédures, examens et consultations. La mesure restreint également la participation des membres de la famille et limite les dépenses au titre des régimes de santé à un plafond sur la masse salariale. Ce qui, selon le coordinateur général de la Fédération unique des travailleurs du pétrole (FUP), Deyvid Bacelar, a considérablement augmenté les valeurs « au point qu’aujourd’hui certains travailleurs songent à ne pas payer plus pour les soins de santé multidisciplinaires », explique-t-il.

Les plans d’autogestion sont une modalité créée par l’entreprise elle-même pour promouvoir les soins de santé sans but lucratif.

PDL arrête les effets

L’évaluation du département de la santé des travailleurs de la CUT est que le financement deviendra également de plus en plus irréalisable pour les employés fédéraux. « En fait, l’intention est de transférer ce portefeuille, qui s’élève à 2,7 milliards de reais par an, au secteur privé. En multipliant les familles, 12 millions de personnes sont desservies par ces plans d’autogestion », observe Bacelar.

Pour suspendre les effets de la résolution, la députée Erika Kokay (PT-DF) a présenté le projet de décret législatif (PDL) 956/2018, approuvé en urgence ce mardi (13) par la Chambre. Avec le soutien de la CUT et d’autres centrales syndicales, la question a été approuvée par 365 voix contre 39. L’attente des travailleurs est que la proposition soit votée d’ici la fin du mois par le Sénat.

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