Les doutes de Reinaldo Rueda sont en défense

27 mai 2021 – 00h05



Pour:

Salle de presse d’El País

Les bonnes équipes se construisent de l’arrière vers l’avant, jamais l’inverse. C’est l’un des principes de base que les entraîneurs et les diffuseurs sportifs répètent encore et encore.

Eh bien, mettre en place un système ultérieur offrant des garanties sera l’un des premiers défis pour Reinaldo Rueda de Valle del Cauca, qui fera ses débuts sur le banc national le 3 juin, en visite au Pérou pour les tours de qualification vers Qatar 2022.

La grande difficulté qu’aura Rueda est que les principaux joueurs qu’il a appelés à ce poste ont connu des saisons très irrégulières dans leurs clubs. De plus, le plus jeune invoqué affrontera pour la première fois ce qui est une égalité.

De quelles options Reinaldo dispose-t-il alors pour former une défense solide?

Les centrales, l’expérience pèsera-t-elle?

L’entraîneur colombien devra être très stratégique et équilibrer les avantages et les inconvénients de chacune des éventuelles paires de centrales qu’il pourrait mettre à Lima.

L’une des principales options est de donner un vote de confiance à Yerry Mina et Dávinson Sánchez, qui ont disputé ensemble la Coupe du monde 2018 en Russie et la Copa América au Brésil 2019, où le Tricolore s’est qualifié pour les huitièmes de finale et quart- finales, respectivement.

Les chiffres des deux dans ces concours étaient positifs. En Russie 2018, ils n’ont reçu qu’un seul but (contre l’Angleterre) et au Brésil, ils sont partis sans en recevoir autant.

L’inconvénient des deux est qu’ils viennent d’avoir des campagnes faibles avec leurs équipes en Premier League.

Mina a eu plusieurs blessures, ce qui l’a conduit à manquer neuf matchs de championnat anglais, tandis que Dávinson a été l’un des principaux retenus pour la mauvaise année de Tottenham.

En fait, on dit que Sánchez ne continuera pas avec les Spurs, qui reçoivent actuellement des offres pour lui.

Cependant, ‘Dao’ était l’un des meilleurs joueurs que Reinaldo avait à l’Atlético Nacional, champion de la Copa Libertadores en 2016, afin qu’il puisse lui donner un vote de confiance.

Les deux autres options pour les centres de la Colombie sont Óscar Murillo et Carlos Cuesta, deux joueurs qui étaient également sous les ordres de ‘Rei’ dans la boîte de pourpier.

Murillo est actuellement l’un des hommes les plus expérimentés et les plus remarquables de la Pachuca mexicaine, tandis que le jeune Cuesta a été partant à Genk en Belgique.

Ce qui pourrait jouer contre ces deux derniers joueurs, c’est justement la confiance que Yerry et Dávinson ont déjà, qui ont également un très bon match aérien.

Les côtés, un mal de tête

Sur les côtés, la Colombie a un grand déséquilibre, puisqu’elle a plusieurs options à droite et une seule à gauche.

Sur l’aile droite, celui qui aurait le plus d’options pour jouer est Stefan Medina, qui malgré les blessures qu’il a subies, a retrouvé son meilleur niveau.

Cependant, Daniel Muñoz, de Genk, pourrait donner le combat pour être un joueur avec des caractéristiques plus offensives.

Juan Guillermo Cuadrado, qui avec l’équipe nationale est plus volant, pourrait également jouer à ce poste au cas où Medina et Muñoz ne convaincraient pas Rueda.

Enfin, sur la gauche, Rueda n’a que William Tesillo, qui est en fait plus central que latéral.

L’absence de marqueurs de tête gauchers à un bon niveau obligerait la Valle del Cauca à localiser Tesillo, qui se conforme en défense, mais manque de compétences en attaque.

Comment la défense sera-t-elle armée? Reinaldo aura de longues journées d’analyse.