Un nouveau bombardement des États-Unis (USA) a touché les environs de l’aéroport international de Sanaa, au nord de la capitale du Yémen, aux premières heures de ce samedi, a rapporté l’agence de presse arabe Al Mayadeen.
Cette attaque contre un site radar a été menée depuis le navire américain USS Carney (DDG 64), à l’aide de missiles de croisière Tomahawk. Selon un communiqué du commandement américain, le bombardement visait un objectif militaire précis.
De son côté, le directeur du bureau d’Al Mayadeen à Washington, Munther Suleiman, a déclaré que ces raids aériens et attaques de missiles visaient la base d’Al-Dailami, proche de l’aéroport civil.
Deuxième attaque américaine contre le Yémen
Selon des sources nord-américaines, cette deuxième attaque s’inscrit dans la continuité de celle entreprise jeudi par les forces de l’alliance occidentale, menées par les Etats-Unis en mer Rouge.
À son tour, le site Politico a souligné comment ces agressions contre le Yémen augmentent la participation de l’administration de Joe Biden à la bataille au Moyen-Orient, ce qui a généré des opinions divisées à Washington.
Ce vendredi 12 janvier, les États-Unis et le Royaume-Uni, avec le soutien de l’Australie, de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas, ont lancé plusieurs attaques contre les positions des Houthis au Yémen. Au cours de l’opération militaire, Washington a utilisé plus de 100 munitions à guidage de précision pour bombarder plus de 60 cibles dans 16 endroits différents, a rapporté le quartier général de l’US Air Force.
De leur côté, les Houthis ont promis de ne pas laisser les attaques « sans réponse et impunies ». « L’ennemi américano-britannique, dans le cadre de son soutien à la continuité du crime israélien à Gaza, a lancé une agression brutale contre la République du Yémen avec 73 attaques ciblant la capitale Sanaa et les gouvernorats de Hodeidah, Taiz, Hajjah et Saada. « , ont-ils indiqué, ajoutant que l’offensive avait fait cinq morts et six blessés.