Les ex-soldats colombiens morts lors d’une opération visant à tuer le président d’Haïti seront incinérés

En raison de l’état des corps des ex-militaires colombiens qui ont été tués, après l’opération d’assassinat du président d’Haïti, Jovenel Moise, ceux-ci seront incinérés.

Cette décisionavec l’accord des prochessurvenu après avoir constaté l’état de la morgue qui abritait les corps en Haïti et après l’impossibilité de rapatrier les corps.

Le processus sera accompagné par le consul en République Dominicaine, saint juillet, qui a également compétence en Haïti. Grâce à la vidéo, les proches pourront suivre le processus de crémation.

Il convient de mentionner qu’en janvier dernier, cette demande a été faite par les proches de l’ex-militaire assassiné. Cependant, Jusqu’à il y a quelques jours, le gouvernement colombien a réussi à engager cette procédure auprès des autorités haïtiennes.

Ce sont les corps de Duberney Capador Giraldo, décédé après avoir reçu un éclat de grenade resté logé dans sa hanche ; Javier Mauricio Romero, qui, selon les ex-soldats capturés, a été tué avec une grenade à main alors qu’il exprimait son intention de se rendre et Miguel Garzón, qui est mort après un tir accidentel alors qu’il tentait de fuir.

Entre-temps, on savait que le juge qui traitait l’affaire a démissionné étant le quatrième chargé d’enquêter sur le meurtre du président d’Haïti, Jovenel Moise, qui se retire sous prétexte de « convenance personnelle ».

L’assassinat du président Jovenel Moise a été commis par un commando de 26 mercenairespour la plupart colombiens, qui ont fait irruption dans la résidence présidentielle aux premières heures du 7 juillet.

Après cet événement, ils ont capturé 18 anciens soldats colombiens avec Christian Emmanuel Sanonun médecin haïtien-américain qui serait le cerveau de l’opération.

Avant d’être tué en juillet, le président d’Haïti de l’époque, Jovenel Moïse, avait travaillé sur une liste d’hommes politiques et d’hommes d’affaires puissants impliqués dans le trafic de drogue. Moïse prévoyait de livrer le dossier aux États-Unis détaillant dans chaque cas son degré d’implication.

D’où les assaillants qui Ils l’ont tué et gravement blessé sa femme. Ils ont saccagé sa maison à la recherche de documents, comme on l’a appris plus tard.

La veuve Martine Moïse elle-mêmequi a fait semblant d’être morte avant le départ des agresseurs, a admis dans sa déclaration que peu de temps après le meurtre, les hommes armés, pour la plupart colombiens, ont fouillé la pièce à la recherche de documents.