Les FARC-EP rejettent l’action d’un groupe dissident à la frontière vénézuélienne

Par une déclaration des Forces armées révolutionnaires de Colombie, l’Armée populaire (FARC-EP), elle a dénoncé l’action irrégulière d’un groupe dissident qui a pris les armes contre les Forces armées nationales bolivariennes en territoire vénézuélien, en particulier dans l’État d’Apure.

Face à ces événements, des membres armés de ce groupe de guérilla ont déploré les événements survenus dans l’entité llanera à la frontière avec la Colombie. Représentant les unités FARC-EP regroupées à Magdalena Medio, ils ont rejeté «l’affrontement qui a eu lieu» et se sont dissociés des actions du groupe armé qui a ouvert le feu sur l’armée vénézuélienne.

«Le fait d’être bolivarien ne nous donne pas le droit de supplanter les forces militaires du pays voisin. Nous pensons que les problèmes de la Colombie ne sont pas encore résolus, de sorte que nous pensons à une guerre avec un pays où, malgré les adversités, la révolution bolivarienne s’est poursuivie », indique une partie du texte.

La déclaration se poursuit, demandant au groupe dissident de respecter la souveraineté du Venezuela. «Nous n’avons rien à faire sur le territoire vénézuélien», dit-il. Ils attirent l’attention des dissidents qui ont agi pour leur propre compte en répondant qu’ils ne peuvent «se faire passer pour des juges alors que les injustices sont partout dans notre pays. Chaque jour, les militaires écrasent les gens, pillent et stigmatisent ceux de l’opposition politique et pourtant nous ne faisons rien », a-t-il affirmé.

Dans leur appel au réveil, les forces FARC-EP de Magdalena Medio ont reproché que « quiconque ne défend pas sa patrie, mais qui est impliqué dans les problèmes des autres nations, ne peut et ne doit pas être appelé héritier de l’héritage des Marquetaliens » , en référence au lieu de naissance des FARC.

Enfin, le groupe armé a rendu hommage aux familles des victimes de l’affrontement, qui à leur avis semble «un plan conçu par l’oligarchie pour délégitimer la révolution bolivarienne».