Les présidents latino-américains rejettent les persécutions judiciaires contre CFK

Le président de l’Argentine, Alberto Fernández ; du Mexique, Andrés Manuel López Obrador ; et de Bolivie; Louis Érable; Ils ont rejeté ce mercredi la poursuite judiciaire contre Cristina Fernández de Kichner (CFK).

Par une déclaration commune – publiée par le président Alberto Fernández dans son Compte Twitter -, les dirigeants affirment que « cette persécution a pour objectif d’éloigner Cristina Fernández de Kirchner de la vie publique, politique et électorale, ainsi que d’enterrer les valeurs et les idéaux qu’elle représente, dans le but ultime d’implanter un modèle néolibéral. « 

« Le harcèlement de la vice-présidente argentine est mené en désignant ses opposants politiques, les gros titres des journaux et les irrégularités judiciaires qui violent les procédures régulières et les garanties légales », souligne le communiqué.

Les dirigeants latino-américains exigent que les irrégularités juridiques et procédurales soient prises en compte, ainsi que les conclusions du rapport du rapporteur spécial des Nations unies de 2019 qui remet en cause l’indépendance des magistrats et des avocats impliqués dans plusieurs des affaires.

« Nous exigeons que les conclusions du rapport du rapporteur spécial des Nations unies de 2019 qui mettaient en cause l’indépendance des magistrats et des avocats impliqués dans plusieurs de ces affaires soient prises en compte », soulignent-ils.

La déclaration intervient deux jours après que le bureau du procureur argentin a requis 12 ans de prison et une disqualification politique à vie contre la vice-présidente du pays, Cristina Fernández de Kirchner, pour la « cause de la route ».

Le procès est mené pour la direction présumée de travaux de voirie publique à Santa Cruz entre 2003 et 2015.

Par la suite, la vice-présidente argentine s’est exprimée, via ses réseaux sociaux, dans l’affaire appelée Vialidad, après que les tribunaux lui ont refusé le droit d’étendre sa déclaration dans l’enquête.

Fernández a dénoncé une vaste campagne politique et médiatique contre lui, en plus des persécutions à son encontre.

De même, il a présenté des preuves et des témoignages sur les mensonges et les contradictions du procès.