Les pro-recteurs de la recherche à l’USP, à l’Unesp et à l’Unicamp demandent au ministre de rétablir le quota d’importation de matériaux – Jornal da USP

Les ressources ont été réduites de 300 millions de dollars à 93 millions de dollars, ce qui pourrait paralyser d’importants projets scientifiques en cours

Les pro-recteurs de la Recherche de l’USP, de l’Unesp et de l’Unicamp, respectivement Sylvio Canuto, Edson Botelho et João Romano, ont adressé, hier 14 juillet, au ministre de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, Marcos Pontes, une lettre dans laquelle ils demandent la recomposition du quota d’importation pour les matériaux et équipements qui seront utilisés dans les projets de recherche nationaux.

Selon la lettre, les ressources ont été réduites de 300 millions de dollars à 93 millions de dollars, ce qui « affecte gravement des centaines de projets de recherche en cours et qui dépendent de l’acquisition de matériaux importés, n’existant que sur le marché international. Cette interruption brutale des importations met la recherche scientifique dans notre pays dans une situation très délicate et laisse présager un éventuel arrêt de plusieurs projets importants ».

Lisez ci-dessous le communiqué complet, qui a été envoyé au nom du Conseil des recteurs des universités de l’État de São Paulo (Cruesp).

Votre Excellence le Ministre Marcos Cesar Pontes,
Ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation

São Paulo, le 14 juillet 2021

Ministre:

Le Conseil National du Développement Scientifique et Technologique (CNPq) est l’agence fédérale qui accrédite l’importation des matériels et équipements qui seront utilisés par les projets de recherche nationaux, les rendant ainsi bénéficiaires de la loi n° 8010, du 29/03/1990, qui exonère les taxes résultant des processus d’importation.

En cette année 2021, la valeur des quotas pour les importations de matériaux et d’équipements a été considérablement réduite à 93 millions de dollars US, par rapport aux valeurs des dernières années, qui ont été en moyenne de 300 millions de dollars US. Il s’agit d’une coupe expressive, conduisant à un quota qui est de 31% de la valeur établie ces dernières années, c’est-à-dire qu’il équivaut à environ un tiers des ressources dépensées les années précédentes.

Conséquence naturelle, cette réduction affecte gravement des centaines de projets de recherche en cours et qui dépendent de l’acquisition de matériaux importés, n’existant que sur le marché international. Cette interruption brutale des importations met la recherche scientifique dans notre pays dans une situation très délicate et laisse présager un éventuel arrêt de plusieurs projets importants.

Cette situation est particulièrement grave en cette période où nous vivons une crise sanitaire singulière, qui a conduit le pays à un effort extraordinaire de développement scientifique, qui risque d’être paralysé, affectant fortement la société brésilienne dans son ensemble. Il faut mentionner que, parmi ces projets touchés, il en existe plusieurs dédiés à l’obtention d’un vaccin national, ainsi que des médicaments pour lutter contre le covid-19.

Remarquez donc M. ministre, que la récupération des valeurs traditionnelles normalement attribuées, soit la valeur de 300 millions de dollars US, est impérative dans cette réalité dans laquelle nous vivons, qui, outre le maintien de projets de recherche générateurs de développement, sera également profiter de la lutte du pays pour le rétablissement des conditions de santé et de santé des Brésiliens. C’est un moment unique dans l’histoire brésilienne et la nécessité du développement scientifique n’a jamais été aussi clairement démontrée.

C’est dans ce scénario que nous nous tournons vers Votre Excellence avec la demande de mesures nécessaires et appropriées pour récupérer le quota d’importation à la valeur de 300 millions de dollars américains, ce qui représente la valeur moyenne des importations au cours des dernières années.

Gracieusement,

Prof. Dr Sylvio Canuto, doyen de la recherche à l’USP

Prof. Dr Edson Botelho, doyen de la recherche à l’Unesco

Prof. Dr João Romano, doyen de la recherche à Unicamp