L’OMS insiste sur une quarantaine de 14 jours pour le covid-19

Les quarantaines pour le coronavirus SARS-CoV-2, qui cause le covid-19, doivent être de 14 jours, a insisté aujourd’hui l’épidémiologiste en chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Abdi Mahamud, a rapporté Prensa Latina.

Chez la plupart des gens, la maladie disparaît entre le cinquième et le septième jour après l’apparition des premiers symptômes et selon la situation immunologique, a souligné l’expert lors d’une conférence de presse tenue dans cette ville.

« Les États doivent prendre des décisions sur la durée de la quarantaine en fonction de leur situation individuelle », a précisé Mahamud, qui a jugé logique de maintenir le nombre de cas aussi bas que possible dans des endroits où ils sont déjà rares.

Cependant, a-t-il ajouté, dans les sites où beaucoup sont enregistrés, il existe des conflits d’intérêts, tels que le maintien du fonctionnement des pays, qui pourraient justifier des quarantaines plus courtes, a-t-il souligné.

Le chef du bureau de gestion des incidents de l’entité internationale a quant à lui écarté la possibilité que la co-infection au fluron puisse devenir un nouvel agent pathogène, car « ce sont deux virus différents qui utilisent des récepteurs différents pour attaquer le corps », a expliqué.

L’OMS a profité de l’occasion pour réitérer l’importance d’arriver le plus tôt possible à ce que 70% de la population planétaire soit vaccinée contre le covid-19 et ainsi d’éviter de nouvelles variantes de la maladie.

Les nations ne pourront pas sortir de la pandémie tant que Ómicron continuera de se propager avec la même intensité que Delta, a averti l’entité.

Avant les vacances de Noël, 128 États ont signalé des cas d’Omicron, a rappelé Mahamud, notant qu’ils ne disposent toujours pas de suffisamment de données « pour dire qu’il est plus doux que les souches précédentes ».

« Le virus se multiplie dans des environnements surpeuplés, non ventilés et sans vaccins. Ce sont des contextes idéaux pour la mutation du Covid-19 », a souligné le responsable de la gestion des incidents à l’OMS.