L’ONU s’inquiète de la violence dans les prisons en Equateur

Le Comité contre la torture et le Sous-comité pour la prévention de la torture des Nations Unies (ONU) ont exprimé jeudi leur inquiétude face aux violences dans le système pénitentiaire équatorien et ont appelé les autorités à garantir la sécurité dans ces centres.

Selon le portail web de Telesur, le président du Comité contre la torture, Claude Heller, a déclaré que « l’Équateur a l’obligation de garantir la sécurité dans ses prisons, en assurant une formation adéquate à un nombre suffisant d’agents pénitentiaires et en développant des stratégies visant à réduire la violence entre détenus ».

Pour sa part, la présidente du sous-comité, Suzanne Jabbour, a affirmé que la violence qui se manifeste dans les prisons révèle que les autorités équatoriennes « n’ont pas été en mesure de mettre en place un système de prévention de la torture fonctionnel dans le pays ».

Plus de 300 personnes ont été assassinées dans les prisons équatoriennes en 2021 lors de violents affrontements, au cours desquels, selon les chiffres officiels, 200 prisonniers sont morts lors de deux événements survenus au pénitencier du Litoral (Centre de Guayas pour la privation de liberté n° 1), le plus grande prison du pays, située dans la province de Guayaquil.

D’autre part, une représentation d’une organisation internationale de défense des droits humains a visité la prison de Cotopaxi, en raison de l’insécurité dans les prisons du pays.