L’opération « tun-tun » appliquée à San Agustín traque Coqui et ses sbires

Des organisations de sécurité ont été déployées à San Agustín, municipalité de Libertador, à la recherche des dirigeants de l’organisation criminelle qui opère à partir de Cota 905.

Carlos Calderón (El Vampi), Carlos Revette (El Coqui) et Garbys Ochoa (El Garbys) ont fui la Cota 905 depuis jeudi dernier lorsque les forces de police ont lancé une opération de sauvetage, comme l’a annoncé la ministre de l’Intérieur, Carmen Meléndez.

Ils supposent que Calderón, Revette et Ochoa ont demandé la collaboration des bandes de San Agustín pour leur fournir un abri. La demande vient du pacte que les deux organisations avaient scellé il y a des mois : El Coqui lui a confié des drogues en échange d’une protection, selon des sources policières.

El Coqui a négocié un pacte similaire avec le groupe de Junior Salinas, qui opère à El Guarataro. C’est pourquoi les commissions de police hantent les deux secteurs de Caracas.

Les bandits installés dans les flocons de Cota 905 savaient à l’avance que le gouvernement préparait une opération pour démanteler la structure criminelle conçue par Calderón, Revette et Ochoa. C’est pourquoi ils ont affiné leurs alliances avec les gangs de Caracas qui pourraient leur assurer une protection le moment venu. Ils ont également fabriqué des pipots d’huile automobile pour le répandre dans les rues escarpées de Cota 905 et El Cementerio et ainsi empêcher le déplacement des véhicules blindés et des patrouilles qui prendraient ces secteurs, selon les enquêtes.