Le cinéaste Lorenzo Vigas fait toujours l’actualité chaque fois qu’il sort une de ses productions et cette fois c’est pour la première au Venezuela de La Caja, un film très dur qui marquera les spectateurs.
Le film est projeté dans les cinémas commerciaux du pays pendant au moins deux semaines, c’est pourquoi Vigas vous invite à le voir, car il comporte plusieurs genres qui seront appréciés en une heure et demie.
C’est vraiment une boîte à surprises. Il y a une raison pour laquelle il a remporté des prix dans le monde entier : il a été nommé meilleur film de la semaine par le New York Times l’année dernière et a été nominé par le Venezuela pour aller aux Oscars en 2022.
—Que va découvrir le spectateur dans The Box ?
—La Boîte contient des choses à l’intérieur : elle contient de la terreur, du mystère, de la joie, de la tristesse. Il y a tout… Je pense que quand les gens iront le voir, ils auront peur. Vous allez rire. Il va y avoir un mélange d’émotions. Et surtout, en regardant le film, vous vous demanderez aussi ce que vous avez dans votre boîte, car nous avons tous une boîte dans la maison que nous remplissons tout au long de notre vie de choses, de souvenirs. Et il arrive un moment dans la vie où il faut ouvrir la boîte et l’alléger.
—C’est le dernier volet d’une trilogie. Qu’ils ont en commun?
—La Boîte a à voir avec le thème de la paternité. Les courts métrages Los Elefantes Never Forget, Desde siempre (lauréat du Lion d’or au Festival international du film de Venise 2015) et La Caja clôturent un cycle de ma carrière.
—Qu’est-ce qui vient après The Box ?
—Maintenant, je travaille sur un autre projet que, si tout se passe bien, je veux réaliser aux États-Unis. Je travaille sur un nouveau film, je l’écris. Il s’agit d’une femme. Je ne peux pas dire grand-chose.