L’UE adopte un quatrième train de sanctions contre la Russie

L’Union européenne (UE) a adopté lundi le quatrième paquet de sanctions contre la Russie pour son opération militaire en Ukraine, qui comprend des domaines d’exportation de produits de luxe, d’accès aux marchés et d’autres secteurs.

Depuis Bruxelles, les représentants du bloc européen ont confirmé ce nouveau lot de sanctions contre des entreprises et des particuliers russes, dont le magnat Roman Abramovich, propriétaire du Chelsea FC, qui avait déjà été sanctionné par le Royaume-Uni et le Canada.

Le Conseil européen a annoncé que la liste des personnes sanctionnées devrait être publiée « rapidement » au Journal officiel de l’UE, afin qu’elle puisse formellement entrer en vigueur.

« Cette liste d’oligarques ne cesse de s’allonger, mais pas seulement avec des magnats, mais aussi avec des responsables étatiques et militaires de haut niveau de Russie », a déclaré le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis.

Les mesures coercitives ciblent des domaines vitaux tels que les institutions financières internationales et l’exportation de produits de luxe, en particulier les secteurs de l’acier, du charbon et de l’énergie.

Cependant, l’UE n’a pas encore pris la décision de sanctionner directement le pétrole et le gaz russes, bien qu’elle ait évalué cette question avec le gouvernement américain, dont le président Joe Biden a annoncé un embargo sur le pétrole et le gaz russes.

Auparavant, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, avait annoncé le quatrième bloc de sanctions.

Selon Borell, l’opération russe « ne concerne pas seulement l’Ukraine, mais la sécurité et la stabilité de notre continent européen. Cela nous affecte tous. »

Depuis que le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’opération militaire en Ukraine le 24 février, l’UE a appliqué de fortes sanctions à la Russie dans des domaines tels que les transports, l’énergie, la fermeture de l’espace aérien, l’exclusion du système interbancaire SWIFT, entre autres.

En outre, l’UE et des pays comme les États-Unis et le Canada ont sanctionné Poutine, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et d’autres membres du gouvernement russe.

Malgré cela, Poutine a réitéré que l’économie russe s’adaptera et progressera.