L’USP Ribeirão Preto à la Semaine nationale de lutte contre l’intolérance religieuse – Jornal da USP

L’événement organisé à Rio de Janeiro, du 18 au 21 janvier, vise à sensibiliser aux dangers de la discrimination et des préjugés religieux et à donner de la visibilité à la lutte pour le respect de toutes les religions

Par Brenda Marchiori

La Journée nationale de lutte contre l’intolérance religieuse est célébrée chaque année le 21 janvier – Photo : Freepik

Séminaires, débats, cercles de conversation et manifestations culturelles marquent le Semaine nationale de lutte contre l’intolérance religieuse, célébrée en référence à la Journée nationale de lutte contre l’intolérance religieuse, célébrée chaque année le 21 janvier. Les activités commenceront le 18, au Centre culturel de la justice fédérale, et se poursuivront jusqu’au 21 janvier, se terminant à la Praça Cinelândia, à Rio de Janeiro.

L’événement débutera avec le sixième Séminaire sur la liberté religieuse, la démocratie et les droits de l’homme c’est le premier Séminaire international sur la liberté religieuse, la démocratie et les droits de l’homme, le 1/18, avec plusieurs tables rondes sur les deux jours.

Le 19, à 16 heures, le professeur Francirosy Campos Barbosa, de la Faculté de Philosophie, Sciences et Lettres de Ribeirão Preto (FFCLRP) de l’USP, participe au lancement de la deuxième Rapport sur l’intolérance religieuse : Brésil, Amérique latine et Caraïbes, et, à 17h30, la présentation des auteurs ayant rédigé les articles publiés dans le rapport. Les deux activités seront médiatisées par le professeur Babalawô Santos Ivanir dos Santos, de l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Puis, à 19h, il y aura un cocktail de lancement, dans le Hall de la Salle des Sessions du Centre Culturel Justice Fédérale.

Le 20, à 13h, le film sera projeté Foi et fureur, du réalisateur, scénariste et documentariste brésilien Marcos Pimentel, dans la salle de cinéma du Centre Culturel Justice Fédérale. Le documentaire aborde les conflits religieux existants dans les favelas et les banlieues de Rio de Janeiro et Belo Horizonte, face à la croissance effrénée des églises évangéliques et leurs relations avec les trafiquants de drogue qui dirigent les communautés, provoquant un déséquilibre des forces religieuses dans le collines et favelas. Il résulte de ces relations des cas d’intolérance religieuse qui interfèrent dans la pratique des cultes et dans la structuration du territoire et dans le comportement des citoyens des périphéries des grandes villes brésiliennes.

Clôturant la Semaine nationale de lutte contre l’intolérance religieuse, le 21, à 9 heures, le festival culturel interreligieux Cantando a Gente se Understand emmènera diverses attractions culturelles et religieuses sur la Praça da Cinelândia.

Instituée en 2007, la Journée nationale de lutte contre l’intolérance religieuse vise à alerter sur les dangers de la discrimination et des préjugés religieux, donner de la visibilité à la lutte pour le respect de toutes les religions et, ainsi, promouvoir le respect, la tolérance et le dialogue entre les différentes religions. La date a été choisie en l’honneur de l’iyalorixá Mãe Gilda de Ogum, décédée des suites de l’intolérance religieuse en 1999, considérée comme l’un des cas les plus emblématiques de la lutte contre la discrimination religieuse au Brésil, ainsi qu’en référence à la Journée mondiale de La religion. « Une date qui nous encourage à construire et à renforcer notre travail de défense des libertés, de l’Etat laïc et de la démocratie », affirment les organisateurs de l’événement.

La Semaine nationale de lutte contre l’intolérance religieuse est organisée par le Centre d’articulations des populations marginalisées (Ceap), la Commission de lutte contre l’intolérance religieuse (CCIR), l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ) et le Coletivo Maitê Ferreira.

L’inscription à toutes les activités peut se faire ici.