More Doctors lance un avis public avec 5 970 postes vacants donnant la priorité aux Brésiliens

São Paulo – Le ministère de la Santé a publié ce lundi (22) un nouvel avis public d’embauche de professionnels pour le Programme Plus de médecins. Il y a 5 970 postes vacants répartis dans 1 994 municipalités de toutes les régions du pays. Pour le seul État de São Paulo, 1 028 postes vacants sont prévus. Les médecins brésiliens enregistrés dans le pays auront la priorité d’embauche. Les professionnels formés à l’étranger ou les étrangers auront des postes vacants restants.

L’inscription commence vendredi prochain (26) et se poursuit jusqu’au 31. Il est prévu que les professionnels commenceront à travailler dans les municipalités fin juin. Les Brésiliens formés à l’étranger ou les étrangers pourront également participer, qui continueront à travailler avec le ministère de l’Enregistrement de la Santé (RMS) dans des postes vacants non occupés par des médecins enregistrés dans le pays.

Officiellement relancée en mars, la nouvelle version du programme vise à assurer une prise en charge médicale, notamment dans les régions qui manquent de soins. Ainsi, le gouvernement a reformulé Mais Médicos pour le rendre plus attractif pour les professionnels du pays et augmenter la durée de séjour dans le programme, en particulier dans les zones les plus vulnérables et difficiles d’accès qui souffrent historiquement d’un manque de médecins.

Sur les réseaux sociaux, le président Luiz Inácio Lula da Silva a célébré la publication de l’avis public de Mais Médicos :

Remplir les « blancs »

Environ 45 % des postes vacants se trouvent dans des zones de vulnérabilité sociale avec des antécédents de difficulté à fournir des professionnels. Quiconque est affecté à ces postes et reste dans le programme pendant 48 mois, peut recevoir une prime de R$ 120 000, soit l’équivalent de 20 % du total reçu au cours de la période. Les professionnels diplômés avec l’aide du financement étudiant (Fies) peuvent recevoir jusqu’à 475 000 R$ d’incitations, selon des critères de localisation, de temps d’opération et de montant de la dette.

L’une des nouveautés est la possibilité de se spécialiser en médecine familiale et communautaire et d’obtenir une maîtrise en santé familiale. Une enquête réalisée par le ministère de la Santé souligne que 41% des participants au programme abandonnent à la recherche d’une formation et d’une qualification.

De plus, celles qui deviendront mères tout en travaillant dans le programme auront droit à un congé de maternité de six mois, en plus du montant versé par l’INSS pour atteindre le montant de la subvention Mais Médicos. La même prestation sera étendue aux médecins qui deviennent parents, ayant droit à 20 jours de congé. Le nouvel avis a également modifié le délai d’exécution des professionnels de trois à quatre ans, qui peut être prolongé pour la même période.

Équilibre

Depuis la mise en œuvre de Mais Médicos, le Brésil a montré des améliorations dans les soins fournis dans les soins primaires dans les régions d’accès difficile, d’extrême pauvreté et de grande vulnérabilité. Une étude réalisée par le Réseau d’Observation du Programme Mais Médicos révèle qu’entre 2013 et 2015, le nombre de consultations en région avec des médecins du programme a augmenté de 33 %. Dans le même temps, le nombre d’entrées baisse de 4 %.

De même, une enquête menée par l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) renforce également l’importance du programme, qui a réduit les hospitalisations pour complications du diabète et de l’hypertension à travers le pays en 2014 et 2015.

Avant Mais Médicos, par exemple, environ 1 200 municipalités étaient confrontées à une pénurie de professionnels (l’équivalent de 21,6 % de toutes les municipalités brésiliennes). Cependant, deux ans après la création du programme, le nombre de régions rencontrant cette difficulté est tombé à 777 (14 %). Ainsi, les améliorations ont également atteint les Districts spéciaux de santé indigènes (Dseis) qui ont assuré la présence de professionnels de la santé dans les équipes qui travaillaient avec les communautés.