Négociations interrompues, les La Poste parlent de grève à partir de septembre

São Paulo – Les travailleurs de l’Entreprise brésilienne des postes et télégraphes (ECT) pourraient se mettre en grève à partir du 1er septembre, un mois après la date de référence, en raison de l’impasse des négociations salariales. Des représentants de la catégorie ont participé à une manifestation, dans l’après-midi de ce mardi (23), devant le siège de l’entreprise publique, à Brasília, également contre la tentative de privatisation de la Poste et ce que les syndicalistes appellent la persécution politique interne.

Ainsi, des assemblées sont prévues le 31, date à laquelle la grève sera décidée ou non. Cela peut être pour une durée indéterminée, selon l’état d’avancement des négociations. LA trouver (fédération interétatique de la catégorie) a déposé une demande de médiation auprès du Tribunal supérieur du travail. Les campagnes salariales de ces dernières années se sont soldées par des négociations collectives jugées au TST.

« Théâtre » par la direction

Les représentants syndicaux n’ont jamais refusé de négocier, a déclaré lors de la manifestation d’aujourd’hui le directeur de la Fentect (fédération nationale) Emerson Marinho. Selon lui, ce qui s’est passé jusqu’à présent était un « théâtre » promu par les conseillers du président de la Poste, le général à la retraite Floriano Peixoto, ancien secrétaire général de la Présidence de la République. En outre, le dirigeant a réitéré que les travailleurs n’accepteront pas les propositions qui réduisent les droits et incluent un réajustement en dessous de l’inflation.

Ainsi, ECT a lancé la campagne en offrant l’équivalent de 20% d’inflation, une proposition qui a ensuite augmenté à 90%. Cela signifierait un réajustement d’environ 9 %. L’IPCA cumulé sur 12 mois, jusqu’en juillet, totalise 10,07% ET l’INPC, 10,12%. L’an dernier, le TST avait fixé un ajustement de 9,75%, pour un INPC de 9,85%.