Nicolás Maduro a dénoncé un plan d'attaque présumé d'Iván Duque

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré le 8 décembre qu'ils prévoyaient de l'assassiner le 6 décembre, lorsque son pays a tenu les élections législatives, et a accusé le président colombien, Iván Duque, d'être derrière ce prétendu plan d'attaque.

"Une source de renseignements colombiens très fiable (nous avons appris) qu'ils préparaient une attaque pour m'assassiner le jour du scrutin", a déclaré le président vénézuélien lors d'une conférence de presse à Caracas.

Il a assuré que ces informations, que les autorités de son gouvernement "confirmaient", indiquent que le plan a été tissé depuis le siège de la présidence colombienne.

"De la maison de Nariño, Iván Duque a participé pour tenter de m'assassiner le jour des élections", a-t-il poursuivi.

Le dirigeant vénézuélien a expliqué ce prétendu plan lorsqu'il a été interrogé sur les raisons du changement de son bureau de vote le jour même du concours.

"J'ai pris mes précautions légales auprès du Conseil national électoral (CNE), j'ai pris mes précautions de sécurité et toute cette affaire est en phase d'enquête avancée", a-t-il ajouté.

Maduro a dénoncé plus de 40 plans d'assassinat depuis qu'il a pris le pouvoir en 2013 et dans presque tous, il désigne comme auteurs présumés les dirigeants et les dirigeants politiques des États-Unis et de la Colombie.

Rejet des paramilitaires

Interrogé sur la présence présumée de dissidents de la guérilla colombienne FARC, il a répondu que la position de son gouvernement reste la même: "nous n'acceptons ni n'accepterons aucun groupe armé colombien sur le sol vénézuélien".

Le président a souligné que depuis des années il y a eu une campagne anti-gouvernementale pour dénoncer la présence de ces groupes sur le territoire national mais, a-t-il insisté, "les armes de la République ne peuvent être utilisées que par les Forces armées nationales bolivariennes (FANB)".

"Le message pour eux (les paramilitaires) a toujours été très clair, ne touchez pas au sol vénézuélien (…) aucun groupe ne sera capturé et tout le poids de la loi sera appliqué", at-il souligné.

Maduro a rappelé que le Venezuela et la Colombie partagent une frontière de plus de 2 000 kilomètres, à travers laquelle les trafiquants de drogue et les passeurs "se déplacent", une situation qui, selon lui, est contenue par les autorités locales.

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EFE • Colombia.com • Mer, 09 / Déc / 2020 5:53 am