Paradis montre la migration espagnole

Partant d’une histoire autobiographique, mais avec une approche «autofiction», Javier Vidal a écrit et réalisé Paradis, qui présente des performances de Josette Vidal, JanVidal-Restifo, Vicente Peña et Claudia Rojas.

L’histoire est simple et couvre la période de 1955 à 1958, sous la dictature de Marcos Pérez Jiménez, tombé le 23 janvier 1958. Les vicissitudes vécues par ce quatuor d’immigrants espagnols font réfléchir le spectateur sur ce processus de départ. terres, quelle qu’en soit la raison, et le traitement qu’il reçoit dans le lar qu’il a choisi.

L’intrigue est simple mais elle vous laisse des enseignements et des réflexions sur les défis qu’un être humain doit toujours assumer. Les performances de ce quatuor de jeunes se démarquent, qui parviennent à capter le spectateur.

«Cela ne fait pas partie de l’histoire nationale que j’ai écrite (Diogène et les chemises volantes et Los compadres, par exemple) mais c’est plus personnel. J’ai appliqué ce qu’on appelle l’autofiction, en me souvenant de quelque chose qui m’est arrivé ou de quelque chose que mes proches m’ont raconté mais en le fictionnant, en créant un nœud dramatique, car si vous commencez à raconter l’histoire de votre vie, c’est presque toujours très plat. C’est pourquoi j’ai créé un conflit pour cette histoire d’immigrants ».

Dans les semaines de flexibilité et de respect des mesures de biosécurité, Paradis peut être vu au Théâtre Trasnocho de Caracas les jeudis et vendredis à 18 h; Les samedis et dimanches à 16h00.