Selon le professeur Pedro Luiz Côrtes, la récupération des pâturages dégradés est l’un des objectifs du plan

Cette semaine, le gouvernement fédéral a lancé le Plan de récolte pour le financement de l’agriculture et de l’élevage dans le pays. Avec des ressources de l’ordre de 364 milliards de reais, le plan s’adresse aux producteurs ruraux moyens et grands. La valeur actuelle représente une augmentation de près de 27 % par rapport à l’année dernière et vise à encourager les systèmes de production respectueux de l’environnement.
Professeur Pedro Luiz Cortés, de l’École des communications et des arts (ECA) et de l’Institut de l’énergie et de l’environnement (IEE) de l’USP, propriétaire de la chaîne YouTube L’environnement est notre environnement, analyse que la nouvelle proposition vise à accroître la productivité de manière durable.
Le plan
Le spécialiste explique que le Plan Safra démarre avec des taux d’intérêt de 7% à 12,5% par an, et cette valeur varie selon la taille du producteur. Ainsi, les producteurs moyens ont un taux inférieur et les gros producteurs, un taux supérieur. Il est possible qu’ils aient une réduction de ce taux d’intérêt, qui est le taux de revient – achat d’aliments, acquisition d’animaux, main-d’œuvre, achat d’engrais, etc. — pourvu que certains critères soient remplis.

Si le producteur a un bilan environnemental et se trouve dans une zone en voie de récupération environnementale, qui ne présente pas de passifs environnementaux ou qui a un excédent de forêt indigène par rapport à ce que la législation détermine, il peut compter sur une réduction de 0,5 % du taux d’intérêt. Les producteurs qui adoptent, par exemple, la production biologique (sans l’utilisation de pesticides chimiques, tels que les engrais artificiels) et les zones qui adoptent la production agroécologique auront également droit à cette réduction.
Les zones qui utilisent des énergies renouvelables dans l’aviculture, qui ont suivi des troupeaux bovins ou qui ont une certification de durabilité pourront également obtenir la réduction. La réduction maximale pour chacun des producteurs est de 1 %. Côrtes explique que « Plano Safra prévoit également des financements pour la recomposition des zones de préservation et la production de biointrants ou de biofertilisants ».
Le financement de la production d’énergie renouvelable et d’autres pratiques susceptibles d’entraîner une réduction des émissions de gaz à effet de serre est également prévu. « Bien sûr, tout cela est certifié et audité, il ne suffit pas que le producteur dise que sa production est bio », précise Côrtes.
Production
Un autre point important de ce plan est la récupération des pâturages dégradés. « Actuellement, nous avons Renovagro, qui finance des pratiques durables de récupération de zones de pâturage très improductives. » De cette manière, les producteurs qui transforment ces espaces et restituent ces lieux à la production agricole peuvent bénéficier d’un taux d’intérêt de 7% par an.
Cette concession révèle que l’un des objectifs du plan est d’augmenter la production finale sans qu’il soit nécessaire d’augmenter la déforestation. « C’est-à-dire, d’une part, nous avons une augmentation de la productivité des surfaces cultivées, et, d’autre part, nous avons la possibilité de reconvertir ces surfaces pour la plantation », conclut l’expert.
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