São Paulo – Le président Luiz Inácio Lula da Silva a reçu aujourd’hui les lettres de créance de neuf nouveaux ambassadeurs au Brésil (3). Lula a rencontré des représentants officiels des États-Unis, de la Chine, du Royaume-Uni, du Zimbabwe, de la Syrie, du Salvador, de la République tchèque, de la Turquie et des Philippines. La réunion a eu lieu au Palais du Planalto. En point d’orgue, la reprise des relations internationales détériorées sous le gouvernement de l’ancien président Jair Bolsonaro (PL). En peu de temps, Lula a accumulé des réalisations dans ce domaine, après avoir reçu les éloges de représentants de différents pays, comme le président américain, Joe Biden.
« Nous reprendrons des relations avec tous les continents et travaillerons pour promouvoir la paix. C’est un dialogue pour élargir les relations et la coopération avec le monde », a déclaré Lula. La semaine prochaine, le président part pour les États-Unis. Là, il aura un agenda avec différents engagements aux côtés du démocrate Biden. Ce sera le deuxième voyage international de Lula en un peu plus d’un mois après le début de son mandat. Il s’est déjà rendu en Argentine et a également reçu le Premier ministre allemand, Olaf Scholz.
L’ambassadrice américaine au Brésil, Elizabeth Bagley, a déclaré que Biden se réjouissait d’accueillir Lula. « J’ai dit au président Lula que le président Biden le considérait non seulement comme un leader national ou régional, mais comme un leader mondial. Nous avons parlé de commerce et d’investissements, et de la nécessité d’unir nos nations pour améliorer la qualité de vie économique de nos peuples », a-t-il déclaré à la fin de la réunion.
Environnement, partenariat et paix
Elizabeth a également fourni des détails sur ce dont les ambassadeurs ont discuté avec le président. « Nous abordons le changement climatique, les droits de l’homme, la démocratie, la fragilité de la démocratie aujourd’hui, non seulement au Brésil et aux États-Unis, mais aussi dans le reste du monde. Le président Lula a longuement parlé de la question de la croissance économique, de sa collaboration avec le Congrès national pour promouvoir les droits des peuples autochtones et de l’importance de promouvoir l’égalité et la justice raciale.
L’ambassadrice du Royaume-Uni dans le pays, Stephanie Al-Qaq, a apporté un message de solidarité au président. Selon la presse officielle, le message était en faveur de la démocratie contre les attentats du 8 janvier par les putschistes bolsonaristes. Autre sujet commun, l’intérêt du roi Charles III en commun avec Lula : la question environnementale.
Un autre temps fort a été la conversation entre Lula et l’ambassadeur de Chine au Brésil, Zhu Qingqiao. Le président devrait rendre visite au géant asiatique en mars. Au programme, le rapprochement entre le Brésil et son premier partenaire commercial et le renforcement du bloc Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Lula devrait également proposer au président chinois Xi Jiaoping la création d’une table de négociation pour parvenir à un traité de paix entre la Russie et l’Ukraine.
