Président : le Venezuela a le pétrole dont les États-Unis et l’Europe ont besoin

Le président de la République, Nicolás Maduro, a assuré ce mardi que le Venezuela avait la disponibilité pour devenir le deuxième fournisseur de pétrole.

« Tout le pétrole dont ils ont besoin pour le fonctionnement stable du marché américain et européen de l’énergie se trouve au Venezuela », a déclaré Maduro.

Depuis la salle Simón Bolívar de PDVSA La Campiña, le chef de l’État a souligné que le Venezuela ne peut être retiré de l’équation énergétique mondiale. « Nous voulons construire une économie libérée de la dépendance, des rentes pétrolières », a-t-il entériné.

D’autre part, le président national a qualifié de « premier pas positif » la signature d’accords entre Petróleos de Venezuela et la société Chevron. « Très bientôt, Chevron produira du pétrole et ce pétrole ira sur les marchés mondiaux, du pétrole extrait et produit au Venezuela. »

« C’est une valeur ajoutée dans la pétrochimie, avec un horizon illimité pour que la pétrochimie se développe et soit exportatrice de produits pétrochimiques à tous les niveaux », a-t-il déclaré lors de la commémoration du 20e anniversaire du sabotage de l’industrie pétrolière nationale.

En ce sens, il a indiqué que la compagnie pétrolière vénézuélienne a besoin d’une expansion de la capacité de raffinage pour le développement économique et social du Venezuela. « Un développement des plans gaziers que nous avons repris entre nos mains de tout le bloc gazier caribéen du Venezuela. »

A cet égard, il a exhorté les investisseurs et les représentants du monde entier à investir dans l’industrie pétrolière du pays afin de consolider un nouveau modèle d’économie réelle diversifiée.

Produit intérieur brut

Au cours de l’activité, le dignitaire a souligné que cette année, le produit intérieur brut (PIB) connaîtra une « merveilleuse augmentation à deux chiffres et ce qui augmente, c’est la richesse non pétrolière, l’économie non pétrolière et nous allons maintenir cette ligne ». « 

De la même manière, a-t-il souligné les relations commerciales et énergétiques, « on ne peut pas idéologiser, les relations commerciales doivent être désidéologisées (…) les sanctions contre le Venezuela sont des bêtises qui ont blessé le peuple », a-t-il dit.

Accord au Mexique

Maduro a célébré la récupération de plus de 3 milliards de dollars « qui sont kidnappés par les États-Unis et l’Europe », à la suite du deuxième accord partiel, signé entre le gouvernement national et les oppositions réunies dans la plate-forme unitaire, rapporte la presse présidentielle.

« Un accord qui a été discuté pendant des mois et qui a été signé samedi dernier, le 26 novembre, avec la présence du gouvernement mexicain et de la délégation du Royaume de Norvège qui a servi de facilitateur du dialogue », a expliqué le président, précisant que ce l’action démontre que « même avec nos ennemis les plus acharnés, par le dialogue, nous avons pu nous comprendre, rédiger un document de grande valeur et nous l’avons signé ».

Le Président a affirmé qu’il entretient un dialogue permanent avec tous les secteurs sociaux et politiques du pays, au-delà du Grand Pôle Patriotique (GPP), y compris avec les groupes extrémistes d’opposition.

A cet égard, il a reconnu qu’« au-delà des différences qui peuvent exister avec ce secteur d’opposition » ; le chef de la délégation de l’opposition vénézuélienne chargée des négociations avec le gouvernement vénézuélien au Mexique, Gerardo Blyde « est un homme d’honneur et de parole (…) J’espère qu’ils tiendront la parole donnée dans ce document officiel pour le bien du Venezuela « .

« Je prie pour le bien de la patrie et l’accomplissement de la parole » a déclaré le président Maduro en évoquant que tous les Vénézuéliens doivent ramer vers le même objectif « amener le navire de la patrie vers l’objectif supérieur du bonheur ».