L'un des gros dégâts qui ont secoué le football colombien ces derniers mois est lié à la possibilité que des joueurs de différents clubs, compromettaient leur équipe en générant des actions pour modifier les statistiques et, de cette manière, gagnez de l'argent supplémentaire en modifiant les résultats des matchs.
Ces scandales ont secoué l'Unión Magdalena et d'autres clubs de deuxième division, mais maintenant il semble qu'ils seraient également présents dans la première catégorie. En effet, récemment, le président des Jaguares, Nelson Soto, en a parlé devant les micros de différents médias, suscitant la polémique pour ses déclarations.
Et bien que les matches truqués soient une pratique qui doit être poursuivie dans tous les clubs de football colombiens et dans tous les domaines où cela pourrait se produire, les footballeurs doivent également être protégés, dans le cadre d'une procédure régulière. Cependant, les propos de Soto Duque bouleversent Internet, car il assure que, sans preuves, il a retiré des joueurs de son institution.
Le dirigeant est clair : « Plusieurs joueurs qui, nous n'avons aucune preuve, mais dont le jeu est très suspect, ces joueurs n'appartiennent plus à l'équipe ». En outre, il exhorte les autres équipes à retirer ces joueurs « suspects » et à ne plus les embaucher dans aucun club, ce qui ravive le vieux débat sur les vetos au sein du football professionnel colombien.
Les paroles du leader sont parvenues au compte X du célèbre journaliste Alejandro Pino Calad, directeur du journal Publimetro, provoquant sa réaction et laissant à ce leader et à d'autres la question de savoir si, de cette manière, il faudrait se passer d'un parquet ou d'un tribunalpuisque les dirigeants agiront dans ce sens.
Pour le moment, le président de l'institution de Cordoue n'a pas publié de déclaration concernant cette déclaration et se prépare à affronter le deuxième semestre de la ligue, comme l'une des équipes les plus susceptibles de participer au tournoi de deuxième division 2025. En effet, ils ont récemment annoncé l'arrivée de Néstor Craviotto, l'un des experts dans l'extinction de ce type d'incendie.
A quoi servent le parquet ou un tribunal si le président des Jaguares a déjà condamné les footballeurs qu'il soupçonne ? « Je n'ai aucune preuve », avoue-t-il, mais il les a quand même virés parce qu'il croit qu'ils ont truqué des matchs… Le procès qui lui monte dans le dos et qui en plus entérine les vetos ???? https://t.co/QoA04EiW7L
– Alejandro Pino Calad (@PinoCalad) 1 juin 2024