Quels aliments augmentent le risque de développer ce type de maladies ?

Il cancer est un terme médical utilisé pour désigner un groupe de maladies caractérisées par « la multiplication rapide de cellules anormales qui s’étendent au-delà de leurs limites habituelles et peuvent envahir des parties adjacentes du corps ou se propager à d’autres organes, dans un processus appelé « métastase » ». , comme l’indique le Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les chiffres officiels révèlent que ce type de pathologie est la principale cause de décès dans le monde. Rien qu’en 2020, près de 10 millions de décès ont été attribués à cette maladie, soit près d’un sur six de ceux enregistrés.

Selon l’entité, les types de cancer les plus courants sont ceux de sein, poumon, côlon, rectum et prostate. « Environ un tiers des décès par cancer sont dus au tabagisme, à un indice de masse corporelle élevé, à la consommation d’alcool, à une faible consommation de fruits et légumes et au manque d’activité physique. »

Les causes du développement du cancer ont tendance à être variées, l’OMS explique que « cela se produit lorsque des cellules normales se transforment en cellules tumorales ». à travers un processus en plusieurs étapes qui consiste généralement en la progression d’une lésion précancéreuse vers une tumeur maligne..

Les experts soulignent que ces altérations résultent de l’interaction entre des facteurs génétiques de la personne affectée et trois catégories d’agents externes : cancérogènes physiques, cancérogènes chimiques et cancérogènes biologiques.

Mais au-delà de ces facteurs, selon certains experts, Certains aliments augmentent les risques de développer un cancer. La raison principale serait qu’ils contiennent des additifs destinés à améliorer leur apparence, leur goût, leur texture et leur durée de conservation, mais ils sont nocifs pour la santé.

La catégorie de «émulsifiants, stabilisants, gélifiants et épaississants » comprend environ 60 additifs pouvant être utilisés dans l’Union européenne. Selon le Conseil européen de l’information sur l’alimentation (EUFIC), ces additifs sont principalement des mono- et diglycérides d’acides gras, des carraghénanes, des amidons modifiés, des lécithines, des phosphates, des celluloses, des gommes et des pectines.

De multiples enquêtes ont concentré leurs études sur la démonstration des risques liés à la consommation de ce type d’additifs. En effet, récemment, des chercheurs de l’Inserm, de l’INRAE, de l’Université Sorbonne Paris Nord, de l’Université Paris Cité et du Cnam effectué une analyse des additifs les plus courants pour déterminer leur probabilité de provoquer le cancer.

L’étude a été réalisée en collectant des informations auprès des patients faisant partie de l’étude NutriNet-Santé, axée sur les habitudes de consommation et la santé, arrivant à la conclusion que ceux qui consomment les additifs E471, E407 et E407a présentent un risque global accru de 15% de cancer, de cancer du sein (24%) et de cancer de la prostate (46%).

« On le retrouve notamment dans desserts, gâteaux ou glaces, mais aussi dans des aliments qui ne sont pas nécessairement étiquetés comme « malbouffe » », souligne l’expert. Parmi ces exemples, « les petits pains aux céréales ou la margarine enrichie en oméga-3, qui sont consommés principalement par des personnes souhaitant prendre soin de leur santé cardiovasculaire », a indiqué la nutritionniste et directrice de recherche à l’Inserm Mathilde Touvier, l’une des auteurs de l’étude.

Touvier a souligné l’importance de réaliser de nouvelles études à cet égard. « Si ces résultats sont reproduits dans d’autres études à travers le monde, ils apporteront de nouvelles informations clés au débat sur la réévaluation des réglementations concernant l’utilisation d’additifs dans l’industrie alimentaire, c« afin de mieux protéger les consommateurs »a-t-il conclu.