Qui est ce São Paulo de nous tous? Si unique et multiforme – Jornal da USP

«Quelle est la musique qui s’identifie directement à São Paulo et à son dynamisme?», Demande Marco Prado. Musicien, historien et professeur diplômé de l’USP, il raconte la Sons de Pauliceia. «Quand on pense à la samba, l’image spontanée est Salvador ou Rio de Janeiro; quand on parle de frevo ou maracatu, on passe à l’histoire d’Olinda ou de Recife. Il est bon de se rappeler que nous avons du funk à Rio, du rock à Pernambuco, du choro à Brasilia et du jazz à Salvador – ces images sont significatives, symboliques et peuvent plus facilement définir les points de départ de la recherche, mais elles sont arbitraires.

Le musicien explique que le paulistano ne semble pas correspondre à cet idéal de fournir des rythmes exotiques ou dansants, des styles intéressants, des traditions, des particularités attrayantes ou même en tant que fournisseur d’excentricités. «Nous pouvons voir cela, d’une manière très simple, dans les catalogues de voyages ou percevoir l’attente des touristes à propos d’un voyage au Brésil. La ville devient presque toujours une image aérienne de bâtiments, de nombreuses personnes dans les rues asphaltées, de veilleuses et, parfois, de l’Avenida Paulista ou du parc d’Ibirapuera. São Paulo est le reflet d’un mouvement continu de grandes dimensions qui absorbe l’actualité, mais préserve les traditions. »

Prado observe que São Paulo, cependant, abrite plusieurs scénarios musicaux, y compris des discothèques et des cercles choro, de la musique instrumentale et académique, de la samba et de la musique électronique, du rock et du jazz, de la pagode et du rap qui ne cessent d’interagir ou de réagir rigoureusement au mouvement. Ville dans laquelle on retrouve les bastions des traditions et l’effervescence des temps contemporains. La difficulté pour toute analyse, encore, est que l’on peut observer les villes et se perdre dans des frontières personnelles souvent subjectives, ne faisant qu’un dialogue suggéré par notre environnement social, par nos goûts, par nos habitudes, par notre façon particulière de voir la métropole. et, principalement, pour notre histoire en son sein – des chemins dirigés par nos souvenirs émotionnels.