Revista USP 127 – Éducation publique – Jornal da USP

Établis comme droits sociaux fondamentaux par la Constitution brésilienne, par conséquent, essentiellement liés à l’esprit de res publie – non seulement romaine, mais aussi française, dont, jusqu’à ce que l’on dise le contraire, notre république est légataire -, l’éducation, la santé et la sécurité sont, dans cet ordre, les thèmes traités dans la trilogie que le Magazine USP lance à partir de ce numéro, avec «Public Education».

Ce n’était pas pour rien de commencer par l’éducation. À une époque où la société, en général, se trouve piégée devant une pandémie de proportions bien au-dessus de ce que la promesse d’une civilisation hautement technologique et avancée semblait pouvoir contrôler par magie, seule l’éducation est capable d’en minimiser les effets. , déjà si dévastatrice, que ce soit en santé ou en économie, et pour éviter que la situation ne devienne – comme cela s’est déjà produit – une affaire de police.

C’est précisément là qu’intervient l’enseignement, cet outil, comme le veut Edgar Morin, non seulement pour transmettre des connaissances, mais surtout pour transformer notre façon de penser; cet outil fondamental pour comprendre notre condition dans le monde et, par conséquent, pour mieux vivre. Avant cela, cependant, il est nécessaire de signaler les erreurs, d’exposer les façons dont l’éducation publique dans le pays échoue. Et ils sont nombreux: la précarité et la dévalorisation du travail d’enseignement; le contrôle de ce travail; les complications (ou les erreurs) de l’enseignement à distance; le silence auquel l’enseignant est soumis lorsqu’il prend des décisions en matière d’éducation; la bureaucratisation de l’enseignement; l’excès de réformes. À cela s’ajoutent les contradictions d’un enseignement qui se veut technique et qualifié, mais conçu à la hâte, pour pouvoir entrer immédiatement sur le marché du travail (quand, pour Rousseau, la règle la plus importante de l’éducation est de ne pas gagner du temps, mais en le perdant …). En ce sens, la surévaluation de l’entrepreneuriat, du business de l’éducation, etc. Tout est là, et bien plus encore, dans ce dossier coordonné par le professeur Evaldo Piolli, de la faculté d’éducation de l’Unicamp.

En phase avec le dossier, dans la section Art, l’excellent article d’Alecsandra Matias de Oliveira cherche la métaphore de l’école, avec ses «cages et ailes», l’inspiration que partagent certains plasticiens brésiliens.

Jurandir Renovato