STF ouvre une enquête pour enquêter sur la conduite de Google et Telegram

São Paulo – Le juge Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale (STF), a ouvert une enquête aujourd’hui (12) pour enquêter sur les dirigeants de Google et Telegram. Les géants de la technologie (grandes technologies) ont lancé une campagne pour promouvoir leurs intérêts en relation avec le projet de loi 2.630/2023, le Fake News PL. Alliés à l’extrême droite, les dirigeants de ces sociétés ont promu des textes contraires au projet. Une partie de ces textes, notamment celui de Telegram, contenait même des mensonges sur la nature du PL.

L’ouverture de l’enquête fait suite à une requête du Parquet général (PGR), déposée hier. Il s’agit de l’une des nombreuses initiatives judiciaires visant à enquêter sur la conduite de ces entreprises. La Police Fédérale (PF) doit procéder aux démarches nécessaires. Le délai pour répondre à l’enquête est de 60 jours. Pendant ce temps, le ministère public fédéral (MPF), a exigé une série d’explications de Telegram, parmi eux, qui étaient responsables du contenu malveillant.

campagne de désinformation

La demande du PGR fait suite à une requête du président de la Chambre des députés, Arthur Lira (PP-AL). Selon le maire, les entreprises qui exploitent les réseaux sociaux utilisent une « campagne de désinformation ». Pour Lira, ils surchargent les systèmes informatiques de la Chambre. En effet, ils encouragent les utilisateurs à faire pression sur les députés par lien qui renvoie au site internet de la Casa sur internet.

L’ouverture de l’enquête par la STF marque une nouvelle étape dans les enquêtes sur la propagation de la désinformation sur les réseaux sociaux et dans la lutte contre la propagation des fausses nouvelles et des discours de haine. La PL 2.630/2020 est l’une des principales initiatives en cours de discussion au Congrès national sur le sujet et a été la cible d’attaques systématiques de la part du grandes technologies et parlementaires liés au bolsonarisme. Leur idée est de maintenir l’irresponsabilité des entreprises et des criminels dans ces environnements virtuels.

message trompeur

Le 9 mai, Telegram a envoyé le message à tous les utilisateurs de l’application. Dans le corps du texte, des informations déformées sur le PL. Parmi les contenus, il a légèrement accusé le gouvernement de vouloir « censurer » les réseaux sociaux et porter atteinte à la démocratie. Cependant, la vérité est à l’opposé. Le gouvernement n’a aucune implication avec le PL, qui n’est même pas rédigé par un parlementaire de base.

En plus de faire pression sur les usagers, les entreprises sont aussi dans les couloirs du Congrès national, articulant et accusant les parlementaires. le hall de grandes technologies, est même désigné par le rapporteur en la matière à la Chambre des députés, Orlando Silva (PCdoB-SP), comme responsable de la suspension du vote. Même en cas d’urgence, la question n’a pas de date pour revenir en plénière après que la question a été soulevée il y a deux semaines.

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