STF reporte le jugement en responsabilité des big techs à juin

São Paulo – La Cour suprême fédérale (STF) a décidé aujourd’hui (17) de reporter le jugement des poursuites visant à tenir les entreprises technologiques responsables (grandes technologies) pour le contenu utilisateur. En particulier, les questions juridiques interrogent le manque de contrôle des réseaux sociaux sur les contenus criminels des plateformes. Selon la Cour, les procès auront lieu dans la seconde quinzaine de juin, sans date précise.

L’argument des ministres est le manque de temps. Les actions traitent également d’un sujet présent dans le Fake News Bill, PL 2630/2023. Le PL, à son tour, est également suspendu à la Chambre des députés. Malgré le régime d’urgence qui prévaut en la matière, l’alliance des grandes technologies avec des parlementaires d’extrême droite a provoqué la suspension du vote. L’idée des extrémistes et des entreprises est de garder l’environnement virtuel libre pour tout type de contenu, même les menteurs et les criminels.

le hall de grandes technologies affecte tout ce qui entoure le thème. En théorie, ce n’est pas la fonction typique du pouvoir judiciaire de légiférer. Cela se produit parfois en cas d’inertie de la législature. Afin d’éviter les interférences entre les Puissances, l’idéal est que le Législatif examine la question le plus tôt possible.

À la charge de grandes technologies

Lorsque l’on parle de la législation judiciaire, cela ne se produit pas directement. Dans ce cas précis, il s’agit d’un vide juridique, d’une interrogation sur la constitutionnalité de cas concrets.

Le Suprême tranchera sur deux cas. Dans l’une d’elles, une femme a exigé que Facebook supprime un faux profil à son nom, qui était utilisé pour offenser les autres. Le réseau social a rejeté la demande. Dans le second cas, une enseignante a demandé le retrait d’une communauté orkut qui contenait des infractions à son encontre. En pratique, en statuant sur ces questions, le STF créera une jurisprudence qui servira de modèle pour les futurs jugements de ce type.

Il y a, aujourd’hui, une majorité parmi les ministres qui comprennent que la législation doit être modernisée. Il existe également un certain consensus sur la nécessité d’une modération plus efficace de la plate-forme, qui proviendrait d’une responsabilité stricte. Actuellement, un article du Marco Civil da Internet est en vigueur sur le sujet, qui prévoit la responsabilité subjective des plateformes, en cas de non-respect d’une décision de justice.

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