UBES : comprendre ce que c’est et quelle est l’importance de l’Union brésilienne des élèves du secondaire ?

La Commission de l’éducation, de la culture et des sports (CE) tient une audience publique interactive pour débattre du programme École sans parti, tenue en 2016. Photo : Wikimedia Commons.

Vous avez probablement entendu parler du UBES et ses performances au niveau national, mais savez-vous vraiment de quoi il s’agit et comment il est né ?

Dans cet article, nous détaillerons le fonctionnement du mouvement étudiant mené par cette entité et sa pertinence dans le contexte politique et éducatif brésilien.

Qu’est-ce qu’UBES ?

LES Union brésilienne des étudiants du secondaire est un mouvement social qui œuvre pour améliorer l’éducation des élèves de l’enseignement primaire, secondaire et technique au Brésil. Fondée le 25 juillet 1948 à Rio de Janeiro, l’UBES contribue à la politisation des questions liées à l’éducation et aide à établir un dialogue entre les étudiants et le gouvernement.

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Par conséquent, et afin d’atteindre ses objectifs, le mouvement agit sur différents fronts et segments de la société. Dans le écoles par le soutien aux syndicats étudiants, aux côtés des pouvoir public défendre les droits des lycéens, dans l’organisation de forums et congrès nationaux et en union avec les autres mouvements sociaux. Par ailleurs, l’UBES siège également au Conseil national de la jeunesse (Conjuve), au sein duquel elle défend les intérêts des étudiants.

Comment est né UBES ?

Avec la Révolution de 1930, il y avait une plus grande articulation politique et sociale des jeunes au Brésil. La nouvelle Constitution fédérale mise en place à cette époque a contribué à la l’expansion de l’éducation dans le pays et par conséquent pour l’organisation des mouvements secondaires. C’est dans ce contexte qu’émergent les premières entités municipales et étatiques.

C’est aussi avec la fondation de Union nationale des étudiants (UNE), en 1937, et avec l’établissement de la dictature Estado Novo (1937-1945), que le mouvement étudiant est devenu un symbole de résistance à la dictature et agit dans la lutte contre le nazisme-fascisme au Brésil.

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Cependant, ce n’est que le 25 juillet 1948, lors du 1er Congrès National des Lycéens, que l’UBES fut créée, à l’époque appelée, Union nationale des élèves du secondaire (UNES). L’entité a émergé après avoir mené la même année, sous le gouvernement d’Eurico Gaspar Dutra, la campagne « Le pétrole est à nous », en défense de la nationalisation de l’extraction de ce combustible.

L’organisation de l’UBES a changé au fil des ans, mais actuellement elle est composée d’un conseil d’administration de 15 personnes qui coordonnent des domaines tels que la communication, les politiques éducatives, la culture, les relations internationales et autres. Parmi ses principales revendications figurent : l’amélioration des conditions d’accès à l’éducation, l’équité dans les établissements d’enseignement et la réduction des inégalités sociales dans le pays.

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Et quelle est l’importance du mouvement ?

L’entité est le porte-parole de millions d’étudiants à travers le pays, étant donné que 47,3 millions d’étudiants sont inscrits dans l’enseignement de base au Brésil, selon le recensement Inep/MEC 2020. égalitaire, l’action des lycéens est devenue de plus en plus significative en proposant des changements et remettre en cause les inégalités sociales au Brésil. Au fil des ans, les principales réalisations du mouvement ont été :

  • Approbation de Loi de guilde gratuite en 1985. Après la répression subie pendant la dictature militaire, la loi est votée afin de garantir la liberté d’organisation politique des étudiants au Brésil.
  • droit de vote pour les jeunes de moins de 18 ans. À partir de la campagne « Se liga 16 », qui appelait à un vote facultatif pour les 16 et 17 ans, les députés ont inclus la proposition dans la Constitution de 1988.
  • Restitution de disciplines de la sociologie et de la philosophie dans les Écoles. Par une loi approuvée par le Conseil national des étudiants en 2006, l’UBES a contribué à la restitution de matières qui avaient été abolies pendant la période dictatoriale.
  • Approbation de Fonds pour le maintien et le développement de l’éducation de base et la valorisation des professionnels de l’éducation (Fundeb) en 2006.
  • Reconstitution de centrale électrique de la jeunesse en 2012, après les dégâts causés par la dictature militaire et l’incendie de 1964.
  • Approbation, en août 2012, de la loi qui réserve 50% des places universitaires aux étudiants des écoles publiques, après des luttes constantes pour élargir l’accès à l’enseignement supérieur.
  • Couplage de 75 % des redevances pétrolières et 50 % du fonds social pré-sel pour l’éducation, après les Voyages 2013.
  • se battre pour entrée gratuite et révocation de l’augmentation des billets, en juillet 2013.
  • Approbation de Plan national d’éducation en 2014. De cela, les étudiants ont également gagné un investissement de 10 % du PIB dans l’éducation.
  • Position fixe de la présidence de l’UBES dans le Conseil national de la jeunesse (Conjuvate).

Au fil des années, au fur et à mesure que le mouvement progressait, de plus en plus de jeunes se sont joints à la cause, cherchant à défendre et à représenter les étudiants du pays, établissant ainsi la pertinence de l’entité. Actuellement, avec le Covid-19, la performance de l’UBES attire également de plus en plus l’attention sur l’institution.

Divers événements au cours de la pandémie, tels que le coupes budgétaires dans l’éducation, a fait que UBES se manifeste de plus en plus dans cette période. Depuis, lors d’une session pour définir le budget 2021, le Congrès national a approuvé 74,56 milliards de reais pour l’éducation, un montant inférieur de 27 % à celui de 2020.

Aussi, pendant l’isolement social, l’Union brésilienne des élèves du secondaire s’est mobilisée de plusieurs manières pour réduire, même un peu, la difficultés que de nombreux élèves par le Brésil ont fait face au cours de cette période. Il y avait des campagnes comme, « Adia Enem », ô Plan d’urgence pour l’éducation en partenariat avec UNE et les soussignés en faveur de persistance de l’alimentation scolaire, même avec la suspension des cours.

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