Selon les chercheurs, une diminution du nombre de nœuds entre les villes est propice à la propagation des maladies infectieuses, et afin de prévenir de nouvelles épidémies, il est nécessaire de se tourner vers le transport aérien. « Dès le début de la pandémie, il est déjà possible de détecter des foyers [de disseminação] de maladies, et ce seront les aéroports. C’est un réseau extrêmement connecté, où les infections échappent au contrôle épidémiologique », explique Giovanna Silva. Par conséquent, dans ces cas, des mesures drastiques doivent être prises pour empêcher la propagation des virus, comme la réduction du nombre de vols dans les villes les plus touchées ou même la fermeture des aéroports. La surveillance et l’intervention gouvernementale dans ce type de transport sont essentielles pour prévenir l’apparition de pandémies.
Dans un monde globalisé et dans un pays en voie de développement comme le Brésil, « c’est bien d’avoir un réseau connecté pour faire remonter l’information, mais face à une maladie très contagieuse comme le covid-19, ça devient fragile. Le monde connecté peut représenter un risque global », précise le chercheur.
Plus d’informations : e-mail gicavali@gmail.comavec Giovanna Cavali Silva
