un nouveau scandale d’évasion fiscale des anciens présidents colombiens

Les anciens présidents César Gaviria et Andrés Pastrana apparaissent dans le rapport du Consortium international des journalistes d’investigation, ICIJ, pour son acronyme en anglais, qui révélait ce dimanche 3 septembre, que morsque plus de 30 dirigeants mondiaux ont caché des milliards de dollars de fortunes pour éviter de payer des impôts.

Le chapitre colombien, auquel a participé l’alliance entre le journal El Espectador et la plateforme journalistique pour les Amériques CONNECTAS, comprend 588 noms de personnes physiques et morales du pays « répertoriés comme véritables propriétaires de » sociétés extraterritoriales, dont des millionnaires, des ambassadeurs, des anciens membres du Congrès, groupes familiaux ou poursuivis par les tribunaux, en plus des deux anciens présidents.

A l’enquête de l’ICIJ, appelée les « Pandora Papers » ou en anglais « Pandora Papers », 600 journalistes ont participé qui ont examiné 1,9 million de documents.

Qu’est-ce qui a été révélé jusqu’à présent?

Parmi toutes les personnes impliquées dans le scandale des Pandora Papers, les médias ont trouvé presque 12 millions de documents qui révéleraient les richesses cachées des personnages, avec une fuite qui comprend 6,4 millions d’images, environ un million d’e-mails et plus de 500 000 feuilles de calcul.

Cette recherche montre comment les personnes les plus puissantes du monde, dont 330 politiciens de 90 pays, se tournent vers les entreprises « offshore » afin de minimiser leur pouvoir d’achat.

Selon les experts, avec cette modalité, les personnes impliquées pourraient cacher et détourner l’argent par le biais d’entreprises anonymes.

Que signifie « offshore » ?

Selon les experts à l’origine de l’enquête, plusieurs sociétés seraient impliquées dans le fait de cacher de l’argent et des actifs à ces personnages, c’est-à-dire qu’elles s’associent à des fournisseurs dans d’autres pays où :

– Il est facile de créer une entreprise.

– Certaines lois interdisent de connaître l’identité des propriétaires.

– Il y a peu ou pas de taxes.

Ce qui précède a été connu jusqu’à présent comme le célèbre « paradis fiscaux » ou juridictions secrètes. Certains des territoires qui entreraient dans la liste sont britanniques comme les îles Caïmans ou les îles britanniques, d’autres comme la Suisse et Singapour.