Un nouveau tremblement de terre de magnitude 5,0 a semé la panique en Turquie

Un nouveau mouvement tellurique de 5,0 en Türkiye, à cinq kilomètres d’Antioche, qui est la capitale de Hatay ; l’une des provinces turques les plus touchées par les tremblements de terre du 6 février, a semé la panique dans la population qui reste sous des tentes, a rapporté la chaîne turque NTV. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé que 22 hôpitaux étaient touchés dans les territoires turcs et syriens après les tremblements de terre d’il y a plus de deux semaines.

La magnitude du séisme de ce jeudi a été enregistrée par l’observatoire sismographique de Kandilli à Istanbul. Rappelons que le tremblement de terre du 6 février mesurait 7,8 et avait plusieurs répliques de haute intensité (jusqu’à 7,6) détruisant des milliers de bâtiments, et quelque 48 000 morts et plus de 100 000 blessés ont déjà été signalés.

Selon le gouverneur de la province, Rahmi Dogan, le séisme n’a causé pratiquement aucun nouveau dégât dans une ville où aucune maison n’est actuellement habitée.

Il convient de noter que lundi dernier, il y a eu deux autres tremblements de terre de magnitude 6,4 et 5,8, précisément à Hatay, et de ces tremblements de terre, au moins 213 nouvelles blessures et 3 autres décès ont été signalés dans cette province.

Un autre fait pertinent est que le gouvernement turc de Recep Tayyip Erdogan a annoncé que plusieurs villes turques détruites par les tremblements de terre devront se déplacer des plaines vers les collines pour éviter les risques de futurs tremblements de terre.

Infrastructure hospitalière en urgence

L’OMS, un organisme des Nations unies, a rapporté mercredi que 22 hôpitaux, 15 en Turquie et sept en Syrie, ont été endommagés par les tremblements de terre qui ont touché les deux pays depuis le 6 février, un événement considéré comme le pire tremblement de terre depuis 1939.

Tedros Adhanom, directeur général de l’OMS, a parlé à la presse de la situation particulièrement désastreuse en Syrie, où 145 autres établissements de santé ont été endommagés à des degrés divers.

Il a souligné que la vulnérabilité des réseaux de santé dans ce pays est particulièrement grave en raison de plus d’une décennie de conflit armé.

Il convient de rappeler que ce conflit est la guerre terroriste à laquelle la nation levantine a été soumise par la force, par la violence, un changement de régime, renversant le gouvernement du président Bashar al-Ásad.

Suite au rapport d’Adhanom, l’OMS; basé à Genève, a demandé à la communauté internationale 84,5 millions de dollars pour répondre aux besoins sanitaires immédiats des deux pays.

« Nous appelons la communauté internationale à soutenir cette réponse et à donner de l’espoir à ceux qui souffrent, sont traumatisés et ont des doutes sur leur avenir », a déclaré le responsable de l’ONU.