Un projet propose d’améliorer la productivité de la canne à sucre – Jornal da USP

Pour rendre cette analyse possible, les chercheurs utiliseront CRISPR-Cas9, un acronyme pour Set of Regularly Spaced Palindromic Repeats, qui fonctionne avec une protéine associée, Cas. Il s’agit d’un outil d’édition du génome développé par la microbiologiste française Emmanuelle Charpentier et la biochimiste américaine Jennifer Doudna, qui, grâce à cet exploit, a remporté le prix Nobel de chimie en 2020. « Nous n’allons pas développer une plante transgénique, car l’édition élimine le besoin d’insérer des gènes étrangers dans la canne à sucre. Dans ce cas, il suffit d’éditer l’ADN, dans une sorte de couper et coller de gènes, pour modifier des régions sélectionnées du génome et ainsi réorganiser le fonctionnement de la plante. Une fois l’ADN édité, nous procédons à la sélection des mutants souhaités qui se développent plus rapidement, accumulent plus de sucres et/ou ramollissent les parois cellulaires elles-mêmes pour faciliter la production de la deuxième génération de bioéthanol », explique Buckeridge.

Actuellement, l’INCT est composé de 15 laboratoires. Certains de ces laboratoires participent au projet RCGI, à savoir le Laboratoire de Physiologie Ecologique des Plantes (Lafieco), créé par Buckeridge en 2005, et le Laboratoire de Biologie Cellulaire des Plantes (Biocel), tous deux situés à l’IB, en plus du Laboratoire de génétique moléculaire des plantes, de l’Université d’État de Campinas (Unicamp), et du Centre d’énergie nucléaire en agriculture (Cena), de l’École d’agriculture Luiz de Queiroz (Esalq) de l’USP.