Un regard géopolitique sur l’Essequibo

« La paix la plus désavantageuse vaut mieux que la guerre la plus juste. »
Erasme de Rotterdam

En plus de cent ans d’histoire politique sur les véritables limites géographiques du territoire vénézuélien, au cours desquelles malheureusement nos frontières ont subi une réduction significative qui, selon les cartes du Venezuela dressées aux XVIIIe et XIXe siècles, montre que nous avons perdu au moins 700 000 kilomètres carrés.
Un facteur qui a eu beaucoup de poids dans cette dépossession territoriale est dû à une raison terrible : seulement jusqu’à la signature des Accords de Genève en 1966, les gouvernements au pouvoir ne savaient pas comment (par ignorance, omission et indifférence) défendre la souveraineté de tous les territoires qui nous appartiennent depuis 1777, lorsque nous étions capitainerie générale du Venezuela.

Revenant à la cartographie nationale que nous avons depuis deux cents ans où est tracé tout notre territoire, où à l’est de notre pays sont apparues trois grandes puissances de l’époque : la Hollande, la France et le Royaume-Uni, qui ont réalisé violemment la conquête et la colonisation de toute la zone orientale du nord de l’Amérique du Sud.

Ils l’ont fait pour diviser les trois Guyanes, une pour la France, une autre pour la Hollande, où le grand perdant était le Venezuela, avec la création de la Guyane britannique sur le territoire vénézuélien et qu’ils ont ensuite voulu légaliser par une sentence arbitrale de Paris invalide et nulle. 1899, où ils approuvent de « nouvelles frontières » à la convenance de l’empire anglais, sans la présence de représentation vénézuélienne.
À l’heure actuelle, le gouvernement de la République coopérative du Guyana a activé une atmosphère d’avant-guerre; Ils agissent avec un verbe présidentiel très agressif qui contraste avec les appels au dialogue direct lancés par le président du Venezuela, Nicolás Maduro.
Ce n’est pas un hasard si le président guyanais, Irfaan Ali, est devenu le grand provocateur d’une éventuelle confrontation de guerre avec ses raisons et ses objectifs : 1.- Ils se sentent soutenus par le Commandement Sud des États-Unis, qui les soutient et ils ont proposé la création de bases militaires. 2.- Une manière de faire pression sur la Cour internationale de Justice