Un séminaire rassemble des chercheurs pour discuter du fascisme – Jornal da USP

L’événement a lieu les 4, 18, 23 et 25 novembre, toujours à 18h, avec transmission internet

Le leader fasciste italien Benito Mussolini (1883-1945) – Photo : Wikipedia

Fascisme : hier et aujourd’hui ? est le nom du séminaire virtuel qui se tiendra les 4, 18, 23 et 25 novembre, toujours à 18 heures, promu par le Centre d’étude des droits à la citoyenneté (Cenedic) – centre de recherche interdépartemental lié à la Faculté de Philosophie, Lettres et Sciences Humaines (FFLCH) de l’USP – et d’autres entités.

Au cours des quatre rencontres programmées, des spécialistes du Brésil et de l’étranger discuteront si le fascisme – un mouvement politique qui a atteint son apogée dans les années 30 du siècle dernier – est encore une catégorie présente dans la société contemporaine, qui sert à expliquer le moment actuel, d’où la point d’interrogation dans le titre de l’événement.

La première rencontre, le 4 (sur ce lien), aura pour thème Fascisme : théorie de l’histoire. Avec la médiation du professeur Bernardo Ricupero, de la FFLCH, il aura comme participants les professeurs Gabriel Cohn, également de la FFLCH, et Dylan Riley, de l’Université de Californie, Berkeley, aux États-Unis.

Lors de la deuxième rencontre, le 18 (sur ce lien), qui aura pour thème Les réseaux d’extrême droite, l’extrême droite dans les réseaux, Les professeurs Manuela Caiani, de l’Escola Normal Superior de Pise, Italie, et Letícia Cesarino, de l’Université fédérale de Santa Catarina (UFSC), parleront de l’utilisation d’Internet par les groupes politiques radicaux et des articulations internationales de l’extrême droite. La médiation sera assurée par le professeur André Kaysel, de l’Université d’État de Campinas (Unicamp).

Le 23 (sur ce lien), le sujet à discuter sera Le nom et la chose : fascisme, populisme, destruction ?, en présence du professeur Nadia Urbinati, de l’Université Columbia, à New York, aux États-Unis, et du professeur Renato Lessa, de l’Université pontificale catholique (PUC) de Rio de Janeiro. Le professeur Walquiria Leão Rego, d’Unicamp, assurera la médiation.

Enfin, la dernière réunion du séminaire, le 25 (à ce lien), réunira le professeur André Singer, de la FFLCH, et le professeur Armando Boioto, de l’Unicamp, avec la médiation de la professeure Paula Marcelino, de la FFLCH, pour aborder la question Le bolsonarisme peut-il être considéré comme du fascisme ?.

L’un des organisateurs de l’événement, Vladimir Puzone, docteur en sociologie de la FFLCH, rappelle que les discussions sur le fascisme ont pris une nouvelle importance ces dernières années. « La montée de groupes et de gouvernements d’extrême droite dans des pays aux conditions politiques et économiques différentes a rendu le terme fascisme largement utilisé », dit-il.

Pour lui, la reprise du terme « fascisme » soulève des questions sur sa pertinence pour comprendre et combattre ces groupes de gouvernements. Parmi ces questions figurent les suivantes : quelles sont les similitudes et les différences entre ses utilisations actuelles et les discussions qui ont traversé le 20e siècle ? Est-ce vraiment un terme adéquat pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui ? Le fascisme est-il un mouvement et une idéologie datés dans le temps, c’est-à-dire liés à la première moitié du XXe siècle ? Ou serions-nous confrontés à des formes renouvelées de ses manifestations ? « L’inspiration du séminaire est, plus que de répondre à ces questions, de faire avancer le débat à leur sujet. Ainsi, nous pensons que nous comprendrons mieux le moment difficile que nous vivons », souligne Puzone.

Affiche de l’événement – ​​Photo : Reproduction

le séminaire Fascisme : hier et aujourd’hui ? aura lieu le 4 (ce lien), le 18 (ce lien), le 23 (ce lien) et le 25 (ce lien) novembre 2021, toujours à 18h. Gratuit. L’événement est promu par le Centre d’étude des droits de la citoyenneté (Cenedic) de l’USP, le Centre d’étude de la culture contemporaine (Cedec), le Centre d’études marxistes (Cemarx), l’Université d’État de Campinas (Unicamp) et le Institut national des sciences et de la technologie pour les études sur les États-Unis.