Vallenato dit au revoir à Jorge Oñate, l’une de ses plus grandes légendes

28 février 2021 – 23h55



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Rédaction d’El País et Colprensa

L’une des plus grandes légendes du vallenato, Jorge Oñate, connu sous le nom de «  El Jilguero de América  » et «  El Ruiseñor del Valle  », est décédé dimanche à l’aube, à l’âge de 71 ans, des suites du covid-19.

Bien qu’il ait vaincu le virus, en raison de maladies qui en dérivent, telles que l’affectation du pancréas, il a été transféré à l’hôpital Pablo Tobón de Medellín, où il est décédé.

Ses problèmes de santé avaient été fréquents ces dernières années, en 2020, il a été emmené en ambulance de la Movistar Arena, après avoir subi un bouleversement qui a fait monter sa pression, et en 2018, il a été intervenu dans un centre médical de Barranquilla en raison de calculs dans le vésicule biliaire.

Vainqueur de 25 disques d’or et 7 disques de platine, le Vallenata Legend Festival 2020 a rendu un grand hommage à Oñate, qui pendant plus de 40 ans de carrière, a enregistré avec certains des rois de Vallenato: Miguel López, ‘Colacho’ Mendoza, ‘El Chiche’ Martínez, «El Cocha» Molina, Álvaro López, Fernando Rangel, Julián Rojas et Cristian Camilo Peña, entre autres.

Jorge Antonio Oñate González est né le 31 mars 1950 à La Paz (Cesar) et dès son plus jeune âge, il a été projeté comme l’une des voix les plus puissantes du vallenato. Après avoir terminé son baccalauréat à Bogotá, en 1968, alors qu’il avait 18 ans, il était le chanteur principal du groupe «Los Guatapurí» et a fait ses débuts avec l’album «Festival Vallenato». En 1969, il rejoint le groupe Los Hermanos López; son premier album était «Lo Último en Vallenatos».

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Il n’a pas échappé à la polémique, en raison de ses liens avec la politique (ami du président Iván Duque) et de ses ennuis judiciaires, puisque Jhon Carlos de Los Urabeños, l’a raconté dans le processus de mort de son cousin Efraín Ovalle Oñate, le 25 février 2012. Les différends entre Oñate et Ovalle ont surgi, apparemment, parce que la victime n’a pas soutenu Nancy Zuleta (l’épouse d’Oñate) dans sa candidature à la mairie de La Paz, en 2011. Oñate a déposé une tutelle pour ne pas se présenter aux appels du parquet et la Cour judiciaire supérieure de Bogotá l’a déclarée irrecevable. En mars 2020, avant l’urgence sanitaire nationale, l’appel au chanteur a été réitéré. Il a prétendu être victime d ‘«achat de faux témoins».

Pese a este lío sin esclarecer, el artista, quien será sepultado en Valledupar, deja canciones en su voz que los ‘Oñatistas’ recordarán siempre: ‘El dilema de mi vida’, ‘Sanjuanerita’, ‘Ruiseñor de mi Valle’, ‘Paisaje de sol’, ‘Lirio rojo’, ‘Un hombre solo’, ‘La gordita’, ‘Al otro lado del mar’, ‘Cuatro penas’, ‘Mentiras de las mujeres’, ‘El corazón del Valle’, ‘Calma mi melancolía’, ‘Dime por qué’, ‘La contra’, ‘Amar es un deber’, ‘Devuélveme mis sentimientos’, ‘El más fuerte’, ‘No comprendí tu amor’, ‘Una aventura más’, ‘El invencible’ , entre autres:

1. ‘Diciembre Alegre’, d’Emiro Zulema Calderón, extrait de l’album ‘Conmigo es el baile’, enregistré par Oñate avec l’accordéoniste Nelson Díaz en 1969.
2. «El cantor de Fonseca», composé par Carlos Huertas Gómez. Oñate l’a chanté avec Los Hermanos López. Album éponyme, en 1973,
3. «Noches sin luceros», de Rosendo Romero, est sorti sur l’album «Campesino parrandero» (1976) avec l’accordéon de Colacho Mendoza.
4. «Absencia», de Santander Durán Escalona, ​​d’après «En la cumbre» (1977), enregistré avec Colacho Mendoza.
5. «Femme flétrie», écrit par Daniel Calderón, extrait de l’album «Le chanteur» (1981). Oñate l’a interprété avec l’accordéon Juancho Rois.
6. «Ma poésie est née», de Fernando Dangond Castro, en 1981, elle est arrivée à la deuxième place du Vallenata Legend Festival, à Inédita Song, le jury annulant la première place. Mais l’organisation l’a déclarée en 2020 lauréate de 1981. Oñate l’a enregistrée pour son album «Ruiseñor de mi valle» (1981), avec Juancho Rois.
7. «El cariño de mi pueblo», de Gustavo Gutiérrez Cabello, est sorti sur l’album éponyme de 1985 qu’Oñate a enregistré avec Juancho Rois.
8. «Le dernier mot», de Hernán Urbina Jairo, extrait de l’album «Maintenant avec Álvaro López» (1986) (accordéoniste).
9. «Vous me demandez tellement», d’Efrén Calderón, 1987, sur l’album «El jilguero».
10. ‘Volví a llorar’, d’Amilkar Calderón sorti en 1988, sur l’album ‘El folclor se viste de gala’ avec accordéon d’Álv aro López, a repris des forces en 2019 grâce à une nouvelle version d’Oñate et Silvestre Dangond.

Réactions

Le chanteur Peter Manjarrés a partagé sur Instagram une photo dans laquelle il écarte le professeur et le message: «Vole haut, chardonneret. Quelle tristesse, le professeur, le plus fort, l’invincible, l’ami nous a laissé », dit une partie du message.

L’ancien président Álvaro Uribe a tweeté: « Les douleurs de l’âme s’ajoutent avec la mort du noble ami enseignant Jorge Oñate. »

La chanteuse Ana del Castillo a partagé une vidéo accompagnée du message: «Merci beaucoup professeur. Je suis sans voix ».

Poncho Zuleta a posté sur Instagram une photo avec Oñate et le message «mon compagnon est parti».