Alexei Navalni pourrait subir un arrêt cardiaque « à tout moment », préviennent les médecins

17 avril 2021 – 10h26



Pour:

Agence AFP

Un groupe de médecins qui soutiennent l’opposition russe Alexei Navalni a demandé un accès immédiat au dissident, emprisonné et en grève de la faim, après avoir averti que le taux de potassium dans son sang était « critique » et qu’il pourrait subir un « arrêt cardiaque » à tout moment. temps, moment.

Le critique le plus éminent du président Vladimir Poutine a entamé une grève de la faim le 31 mars pour demander un traitement médical pour ses maux de dos et sa perte de sensation dans les deux jambes.

Navalni purge une peine de deux ans et demi pour corruption dans une colonie pénitentiaire de la ville de Pokrov, à environ 100 kilomètres à l’est de Moscou.

Le médecin personnel de Navalni, Anastasia Vasilyeva, et trois autres médecins, dont un cardiologue, ont demandé aux responsables de la prison un accès urgent et immédiat au dissident.

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La lettre adressée au chef du système pénal fédéral a été publiée samedi sur le compte Twitter de Vasilyeva.

« Le potassium sérique est de 7,1 mmol / l. Ce sont des niveaux critiques », a expliqué le médecin sur Twitter.

« Cela signifie que les fonctions des deux reins sont déséquilibrées et qu’un problème cardiaque peut survenir à tout moment. »

Un taux de potassium dans le sang supérieur à 6,0 mmol / L implique généralement un traitement immédiat.

Dans leur lettre commune, les médecins n’excluent pas que Navalni, qui a survécu de peu à un empoisonnement avec l’agent toxique Novichok, puisse subir un «arrêt cardiaque».

Selon le communiqué, les avocats de Navalni n’ont pas pu lui rendre visite ce week-end, mais les médecins estiment qu’il doit être traité immédiatement « en tenant compte des prises de sang et de son récent empoisonnement ».

Plus de 70 écrivains, artistes et universitaires, dont Jude Law, Vanessa Redgrave et Benedict Cumberbatch, ont demandé à Poutine de veiller à ce que Navalni reçoive un traitement approprié, par le biais d’une lettre publique parue dans le quotidien français Le Monde.

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