Asocapitales remet en question les révocations de maires et met en garde contre d’éventuels «intérêts politiques»

25 janvier 2021 – 11h46
Pour:

Colprensa

L’Association des capitales d’Asocapitales, qui comprend les capitales du pays, a mis en garde contre le nombre inhabituel de demandes de révocation de mandat à plus de 30 dirigeants locaux alors qu’ils ont à peine terminé un an de mandat.

Dans un communiqué, il indique que «demander la révocation du mandat des maires qui ont pris leurs fonctions il y a un peu plus d’un an est une violation de ce mécanisme de participation. Un an au pouvoir, ce qui n’est guère évident, n’est pas suffisant pour développer pleinement un programme gouvernemental, en particulier dans un contexte de crise sanitaire, sociale et économique dans laquelle les dirigeants locaux ont été contraints de donner la priorité à des aspects spécifiques de leur plate-forme de politique publique pour y répondre. à la pandémie de covid-19; Nous ne pouvons oublier que 72% des infections du pays se trouvent dans les capitales ».

L’association rappelle que la Cour constitutionnelle, dans un récent prononcé, a indiqué qu’il n’y avait pas « de raisons de prouver le non-respect du programme soumis à la considération des électeurs citoyens », ceci pour avoir assisté à la pandémie de coronavirus.

«Depuis Asocapitales, nous soulignons que la révocation du mandat des autorités locales, comme l’a indiqué la Cour constitutionnelle,« est une procédure qui peut affecter les performances de l’administration publique et coûter l’argent du trésor public »(C-011 de 1994). Par conséquent, il ne devrait être invoqué que s’il vise à protéger l’intérêt général, à exprimer le désaccord de la majorité des citoyens et à exiger le respect des programmes gouvernementaux. De telles hypothèses ne
ils sont remplis par les processus de révocation actuellement en cours contre les maires de certaines capitales ».

Asocapitales déclare que «nous appelons respectueusement à la protection de l’esprit démocratique et participatif du mécanisme de révocation du mandat inscrit dans notre Constitution politique. De même, nous demandons instamment aux entités étatiques d’offrir des garanties afin que les maires des capitales puissent développer pleinement leurs programmes gouvernementaux, en évitant le recours aux révocations du mandat comme instrument pour favoriser les intérêts politiques des groupes qui n’ont pas été élus. Lors des élections de 2019 et déstabiliser la légitimité démocratique des dirigeants locaux élus au suffrage populaire ».