Avec joie, Trujillo a célébré sa patronne Notre-Dame de la Paix

Avec la sonnerie des cloches de l’église cathédrale, les chrétiens catholiques de l’État de Trujillo ont commencé ce lundi 24 janvier la célébration de la Journée de leur sainte patronne Notre-Dame de La Paz.

Il y a 454 ans de réjouissances et de foi qui submergent les familles de cette terre andine.

À 7 heures du matin, la première messe solennelle a été présidée par le vicaire général du diocèse de Trujillo, le prêtre Rubén Delgado, qui a prononcé des paroles d’espérance et d’amour fraternel envers la Mère de Dieu dans l’invocation de Notre-Dame de la Paix et aussi demandé la fin de la pandémie.

Puis, à 10 heures du matin, a eu lieu la messe pontificale présidée par Mgr José Trinidad Fernández, qui était heureux et reconnaissant d’être la première eucharistie patronale depuis qu’il a été nommé évêque du diocèse de Trujillo.

Au cours de l’homélie, Monseigneur a exprimé des paroles d’espérance, de solidarité, d’amour et de foi envers la sainte patronne, la Vierge de la Paix.

« Notre Église diocésaine, célébrant la solennité de Notre-Dame de la Paix, en tant que fidèles dévots de notre exaltée sainte patronne, nous demandons sa protection en ces temps de pandémie, qu’elle nous accorde d’être d’authentiques disciples, missionnaires de Jésus-Christ (…) La vierge est toujours présente dans la vie du peuple de Trujillo, dans la vie de cette église de Trujillo, elle, María Nuestra Señora de la Paz, depuis ses débuts historiques dans cette terre bien-aimée a été dans le cœur et dans la vie de tous les habitants de cette belle vallée de Los Mukas et de notre territoire diocésain, afin qu’avec sa protection maternelle, elle continue à nous abriter et à nous montrer le visage aimant de Jésus-Christ son fils », a-t-il exprimé.

Le prêtre s’est également référé au bienheureux docteur José Gregorio Hernández de Trujillo, comme exemple d’un bon et fidèle dévot de la Vierge Marie.

« Nous devons être de bonnes personnes, celui qui aime la paix est aussi une bonne personne, comme José Gregorio Hernández qui a toujours fait le bien, lui, notre bienheureux, nous accompagne dans cette dévotion à la Très Sainte Marie dans l’invocation de Notre-Dame de la paix », a-t-il affirmé.

Monseigneur Fernández a demandé aux personnes présentes et à tous ceux qui ont suivi l’Eucharistie à travers les médias sociaux et les réseaux sociaux de « toujours être des serviteurs de Dieu dans l’amour exprimé aux autres (…) en aidant chacun de ceux qui vivent ici à Trujillo ont quelque chose à manger chaque jour, cela devrait être la tâche de notre caritas diocésaine ».

église reconnaissante

Pour sa part, le curé de l’église cathédrale, Gustavo Godoy, a remercié la présence des prêtres des différentes paroisses ecclésiastiques de l’État et du séminaire Sagrado Corazón de Jesús pour leur participation aux fêtes patronales, car « cette fête est non seulement pour la cathédrale, Ce n’est pas seulement de la municipalité capitale mais de tout Trujillo, en l’honneur de la sainte patronne Notre-Dame de la Paix.

De même, il a remercié l’importante contribution à la réalisation de cette fête patronale des chargeurs de la vierge, des groupes d’apostolats, du bureau du gouverneur de l’État, du bureau du maire et du conseil de la municipalité de Trujillo, des fidèles dévots, des commerçants ; aux médias tels que Radio Paz 98.9 fm et Télévision de Trujillo pour la retransmission en direct des trois célébrations eucharistiques, ainsi qu’à tous ceux qui ont participé à l’embellissement, au nettoyage et à la protection de l’église cathédrale.

« Aujourd’hui est un jour spirituel pour Trujillo. Il y a beaucoup de joie dans nos cœurs pour honorer la présence de Marie au milieu de cette ville, 454 ans d’histoire, plus de quatre siècles et demi où la foi, la dévotion et l’amour pour Marie ont imprégné ce lieu ; Cette ville est christocentrique mais elle est aussi mariale et pour cela nous rendons grâce », a affirmé Godoy.

À la fin de la messe, la Société des Chargeurs de la Vierge et la Société de la Vierge de la Paix ont reconnu Monseigneur Fernández, pour être sa première eucharistie patronale de la mère de Trujillo en tant que pasteur et guide du diocèse de Trujillo.

beau flotteur

La famille Llavaneras, après huit ans d’attente, s’est chargée d’offrir la robe de gala portée aujourd’hui par le saint patron exalté de Trujillo; une robe en satin de soie italien blanc cassé avec des fleurs nuancées en fils verts, argentés et dorés. Une offrande d’amour et de remerciement pour les faveurs accomplies.

On savait que les compositions florales qui accompagnaient la Vierge avaient été réalisées par l’équipe de décoration de l’église cathédrale sous la direction du décorateur René Linares, qui s’appuyaient sur la citation biblique d’Apocalypse 12, 1 « Un grand signe : une femme vêtue de le soleil, avec la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles », utilisant des fleurs blanches et roses.

À quatre heures de l’après-midi, après la messe saisonnière présidée par l’évêque militaire du Venezuela, Monseigneur Benito Méndez, l’image de Notre-Dame de la Paix est sortie pour rencontrer l’amour avec son peuple, lors d’une tournée mobile à travers les rues principales et avenues de la municipalité de Trujillo. Rappelons que pour des raisons de prévention du covid-19, pour la deuxième année consécutive la patronne ne parcourt pas les rues de la ville sur les épaules de ses fidèles dévots.

Au cours de l’homélie, Monseigneur a exprimé des paroles d’espérance, de solidarité, d’amour et de foi envers la sainte patronne, la Vierge de la Paix.