Beaucoup de perdants à Barinas – Últimas Noticias

Attention, le pays a plus d’options que d’être chaviste ou sordide. Et étant plutôt libertaire, je ne tombe dans aucune de ces définitions, mais je commente quand même notre réalité.

Lors de l’élection de Barinas pour moi, il n’y a pas eu de gagnants, mais plutôt le résultat a augmenté le nombre de perdants. Certains gouverneurs… d’autres gaïdocistes.

En ce sens, je me souviens que j’ai récemment qualifié cette élection par anticipation d’inconséquente. Je ne change toujours pas d’avis.

Je célèbre quand même la défaite de ceux qui, imitant les opportunistes armés… ont tordu la loi en se présentant comme candidats à la tête d’un État dans lequel il y a un mois ils n’étaient pas inscrits au REP comme simples électeurs.

Je souligne aussi qu’en tête des perdants se trouve la corruption. Cynique, éhontée et impunie, cette pratique qui corrompt des contrats étatiques les plus juteux au sac Clap, est responsable de rendre les ressources étatiques inefficaces.

D’autres perdants ont été ceux qui sont tombés à Barinas en tant que parachutistes – certains ont même voté – pensant qu’il suffisait de monter sur une plate-forme pour répéter des mantras pour que les gens votent pour Arreaza.

Et qu’en est-il de la famille fondatrice qui a tenté de faire de Barinas un sanctuaire séculier qui appartiendrait aux Chávez pour l’éternité ? Je pense qu’ils ont eu une leçon gratuite.

Ils ont finalement été battus par des gens immoraux qui pensaient qu’après tant d’années d’abus… l’électeur de Barinas allait changer le vote… pour un appareil.

Mais de l’autre côté je vois vaincus et pas seulement ceux qui hier maudissaient le vote et dansent maintenant le triomphe de Garrido… surtout ceux qui font une fanfare pour une présumée victoire démocratique « du peuple Barines ».

Le problème est que la plus grande partie de l’électorat était constituée par les abstentionnistes, puisque 41% du REP n’ont même pas pris la peine de voter. Se pourrait-il que ce ne soient pas des « personnes » ?

Et avec cette photo on se demande s’il est possible d’être optimiste dans notre pays : je me demande et je réponds… oui… bien sûr.

La balle arrive maintenant au domicile du président et dans l’autre manche pour le nouveau gouverneur.

S’ils se laissent emporter par la médiocrité… le choix de Barinas pour Garrido sera le départ d’un poulain et l’arrêt d’une mule.

Et si le président continue de blâmer « les autres »… cette élection sans conséquence pourrait être la première pierre de 2024.