Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré mardi à Bogotá que le « processus de normalisation démocratique » au Venezuela doit s’accompagner d’une « levée progressive des sanctions (économiques) ».
Borrell a fait ces déclarations aux médias avant d’entrer dans la Conférence internationale sur le processus politique au Venezuela qui s’est tenue ce mardi à Bogota et a été convoquée par le président colombien Gustavo Petro.
« Il est évident qu’un processus de normalisation démocratique doit s’accompagner d’une levée progressive des actions, tout consiste à savoir quand et comment », a-t-il dit.
Borrell a évoqué les sanctions économiques qui affectent les Vénézuéliens et a assuré que « l’Union européenne n’a pris aucune sanction économique qui affecte les conditions de vie des Vénézuéliens », dédaignant les sanctions personnelles qui ont été imposées à différentes personnalités gouvernementales.
Il n’a pas non plus mentionné que la Novo Banco de Portugal a gelé plus de 1 000 millions de dollars, ce qui a été dénoncé devant l’ONU par le président Nicolás Maduro l’année dernière.
«Nous allons voir comment nous pouvons ensemble, et en particulier les pays d’Amérique latine, qui sont ceux qui ont le plus d’intérêt et sont les plus proches du problème, pour promouvoir le retour à la voie démocratique du Venezuela à partir de la base de la accords entre les Vénézuéliens », a-t-il dit.
