La STF juge la contribution d’aide, pas la taxe syndicale

São Paulo – Le ministre Luís Roberto Barroso, de la Cour suprême fédérale (STF), a publié des éclaircissements sur le procès en cours qui traite des contributions aux syndicats. Une partie des médias commerciaux a affirmé ces derniers jours que la Cour analysait la « retour de la taxe syndicale », mais le magistrat rappelle que cette affaire ne fait pas partie de l’action. Ce qui est en discussion, rappelle Barroso, c’est la constitutionnalité de la contribution d’assistance aux travailleurs non syndiqués.

Le ministre observe que la contribution sociale ne peut être confondue avec la contribution syndicale (ou « impôt »). Ce n’est plus obligatoire depuis la « réforme » du travail de 2017 (loi 13.467). « Par conséquent, l’arrêt en question n’est pas capable de changer un point quelconque de la réforme du travail », renforce Barroso.

changement de poste

L’ancienne taxe syndicale était prélevée sur tous les travailleurs, quelle que soit leur affiliation. Cela équivalait à une journée de travail par an. Il y avait aussi une charge pour les employeurs, basée sur le capital social des sociétés.

Le STF est sur le point de changer sa compréhension de la contribution d’assistance. Barroso, dans un vote de révision sur l’appel extraordinaire avec grief (ARE) 1 018 459, admet la collecte de la contribution de tous les travailleurs, syndiqués ou non. Mais à condition que chacun d’eux ait le droit de s’y opposer. L’appel a été déposé par le Syndicat des métallurgistes du Grand Curitiba.

pouvoir de négociation

« La collecte des cotisations d’assistance est prévue dans la CLT depuis 1946. Contrairement à la contribution syndicale (ou « impôt »), sa collecte ne peut intervenir que pour financer des actions ponctuelles des syndicats dans les négociations collectives. Alors que la jurisprudence de la STF, construite au cours des dernières années, commençait à conférer un plus grand pouvoir de négociation aux syndicats, une contradiction a été identifiée entre donner du prestige à la négociation collective et, en même temps, vider la possibilité de sa réalisation, en empêchant les syndicats reçoivent pour une performance efficace en faveur de la catégorie professionnelle », plaide le ministre.

Dès lors, dans son vote, Barroso autorise la perception de l’aide, prévue par une convention ou un accord collectif, à condition que le travailleur puisse, individuellement, s’opposer à la décote. « C’est une solution intermédiaire qui donne du prestige à la liberté syndicale et, en même temps, garantit aux syndicats une certaine forme de financement », commente-t-il.

Jusqu’à présent, cinq voix

Barroso a accompagné le vote révisé du rapporteur, le ministre Gilmar Mendes, en faveur de l’inculpation de tous les travailleurs. La ministre Cármen Lúcia a également suivi le vote. Ensuite, Alexandre de Moraes a demandé une vue, mais d’abord Edson Fachin et Dias Toffoli ont décidé d’accompagner le rapporteur. Donc, en ce moment, il y a cinq voix pour, il n’en manque qu’une pour qu’une majorité se forme sur le sujet.

Avec ceci, la proposition est d’établir la thèse suivante, avec des répercussions générales:

Il est constitutionnel d’établir, par convention ou convention collective, des cotisations d’assistance à imposer à tous les salariés de la catégorie, même s’ils ne sont pas syndiqués, à condition que le droit d’opposition soit garanti.